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ACTIVITÉ N°2 – Créer une histoire à partir d’une image

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs:

  • Comprendre les avantages et les limites de l’image comme source de l’information
  • Mobiliser ses propres représentations de la réalité pour arriver à les remettre en cause et à les déconstruire

 

Cette activité propose de travailler autour de l’image et de ses interprétations possibles. Il sera demandé aux participants de développer une histoire à partir d’une photographie ou d’une courte vidéo.

 

La même image sera montrée à plusieurs groupes (en format papier ou sur un vidéoprojecteur). Chaque groupe, sans concertation avec les autres, devra alors proposer une légende et/ou raconter l’histoire de cette photo.

 

Variation possible de l’exercice :

 

– Lors de l’explication de la consigne il est possible de donner des directives quant aux histoires à inventer. Par exemple, un groupe devra donner une interprétation plutôt positive, amusante, à l’image, ou un autre devra au contraire présenter la photographie comme relevant d’un événement négatif, ou triste.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Choix des images : les encadrants devront préparer l’exercice à l’avance en faisant un travail de recherche de photos ou de vidéos qui peuvent être sujet à interprétation ou bien qui ont été manipulées ou truquées dans l’actualité récemment. Il est aussi possible de choisir des photos emblématiques et potentiellement méconnues des jeunes participants (par exemple, la photo d’un homme se tenant devant les tanks de l’armée chinoise lors des manifestations de la place Tian’anmen, en 1989, en République populaire de Chine).

 

2. Préparation de la salle : Constituer des groupes de participants et les répartir le plus loin possible les uns des autres, afin qu’ils ne puissent pas s’influencer.

 

3. Visualisation de la photo : l’activité peut se dérouler de deux manières, soit en projetant l’image sur un écran afin que chaque groupe puisse la voir et ensuite inventer l’histoire sur papier ou sur ordinateur. Ou alors il est possible de donner l’image individuellement à chaque groupe, sur papier ou sur ordinateur.

 

4. Invention de l’histoire : Les participants pourront laisser libre court à leur interprétation de l’image et inventer/rédiger une histoire plus ou moins courte selon leur inspiration ou selon l’émotion recherchée (soit sous forme d’article journalistique, soit sous forme d’histoire racontée).

 

5. Restitution collective : à ce moment de l’exercice, chaque groupe devra à tour de rôle présenter son histoire au reste des participants, ce qui permettra d’observer et de réagir sur les différents résultats obtenus.

 

6. Vérification de la source : une fois que chaque groupe aura terminé, il faudra alors révéler la véritable histoire derrière la photographie en rappelant le vrai contexte dans lequel cette dernière à été prise (ce qui peut aussi amener à une phase de fact-cheking (voir “FICHE 8 – lutter contre les fake news” et “FICHE 7 – aborder l’information avec un sens critique”)

 

7. L’exercice pourra alors se terminer par un débat collectif autour de l’utilisation de l’image comme preuve et de ses possibles manipulations et interprétations.

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront préparer l’exercice en amont. Ils doivent rechercher des photos les envoyer via mail aux jeunes;
  2. L’encadrant crée un lien ZOOM (ou lien via une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes;
  3. Réunis en visioconférence avec l’encadrant, les jeunes pourront visualiser de nouveau la photo.
  4. L’encadrant crée des groupes de jeunes. Chaque groupe se réunira grâce au système des “chambres séparées” prévu par la plupart des plateformes de conférence à distance (ex. ZOOM). Les participants pourront laisser libre court à leur interprétation de l’image et inventer/rédiger une histoire plus ou moins courte selon leur inspiration ou selon l’émotion recherchée (soit sous forme d’article journalistique, soit sous forme d’histoire racontée). Ils travaillent sur un fichier commun sur les plateformes Google Drive, Framapad ou autre.
  5. Une fois terminé le travail de rédaction, les jeunes accèdent tous à la “salle principale”. Ici, chaque groupe devra à tour de rôle présenter son histoire au reste des participants, ce qui permettra d’observer et de réagir sur les différents résultats obtenus.
  6. Une fois que chaque groupe aura terminé, il faudra alors révéler la véritable histoire derrière la photographie en rappelant le vrai contexte dans lequel cette dernière à été prise.
  7. L’exercice pourra alors se terminer par un débat collectif autour de l’utilisation de l’image comme preuve et de ses possibles manipulations et interprétations.

ACTIVITÉ N°1 – Analyse d’images et/ou de photomontages

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cette activité va permettre aux participants de se mettre dans la peau de “Fact-Checker” afin de vérifier la véracité d’une information, et plus particulièrement d’une image (ou vidéo). Cet exercice aura pour but de montrer la manière dont les images peuvent être manipulées, décontextualisées ou mal-interprétées sur internet et notamment sur les réseaux sociaux. Les participants vont être amenés à décrypter un photomontage, ou une manipulation d’image (décontextualisation par exemple) ayant pour but de désinformer les internautes.

 

Variation possible de l’exercice :

 

  • Il est possible d’effectuer cet exercice par groupe ou individuellement
  • Pour rendre l’exercice plus dynamique, il peut être intéressant de donner un certain nombre d’images à “fact-checker” aux différents groupes/participants et pourquoi pas présenter l’activité comme une compétition pour élire les meilleurs “fact-checker”

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Choix des images : les encadrants devront préparer l’exercice à l’avance en faisant un travail de recherche de photos ou de vidéos qui ont pu être manipulées ou truquées dans l’actualité récemment.

 

2. Préparation de la salle : Pour la réalisation de cet exercice, il faudra mettre des ordinateurs et une connexion internet à disposition des participants.

 

3. Visualisation de la photo : Les encadrants devront placer les participants par groupe sur des ordinateurs. L’activité peut se dérouler de deux manières, soit en donnant directement les images à vérifier sur une clef usb, ou sur l’ordinateur, en expliquant qu’ils doivent en trouver l’origine ; soit en partageant la fausse information complète c’est à dire l’article ou la publication trouvée sur les réseaux sociaux par exemple.

 

4. Vérification de la source : Le travail de vérification de la source de l’image/photo pourra se faire via l’outil Google Images en plaçant une image dans la barre de recherche de Google Images. Les sites https://tineye.com/ ou Google Images (https://www.google.com/imghp?hl=FR) permettent d’effectuer des recherches inversées à partir d’une photo. Ces moteurs de recherche parcourent le web à la recherche d’images au contenu semblable, permettant bien souvent de retrouver leurs origines.

 

5. Débat collectif : une restitution collective permettra de réagir sur les résultats obtenus. Ce sera aussi le moment pour rappeler que cette démarche de vérification des images est rapide, simple et utile pour éviter de se faire manipuler.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront préparer l’exercice en amont: recherche de photos ou de vidéos qui ont pu être manipulées ou truquées dans l’actualité récemment et les envoyer via mail aux jeunes;
  2. L’encadrant crée un lien ZOOM (ou sur une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes;
  3. Réunis en visioconférence avec l’encadrant, les jeunes pourront visualiser de nouveau le photomontage ou la vidéo truquée.
  4. L’encadrant crée des groupes de jeunes. Chaque groupe se réunira grâce au système des “chambres séparées” prévu par la plupart des plateformes de conférence à distance (ex. ZOOM). Ce groupes mèneront des recherches sur internet
  5. Une fois trouvée la source de la photo, les groupes accèdent de nouveau à la conférence principale et donnent leur réponse avec leur explication de leur démarche de recherche et des objectifs des auteurs de la manipulation de la photo.

ACTIVITÉ N°2 – ANALYSE D’UN JOURNAL TÉLÉVISÉ

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cet exercice consiste à regarder et analyser un Journal Télévisé.

 

Objectifs :

  • Décrypter la façon dont les JT transmettent les informations
  • Comprendre les enjeux qui sont derrière la création d’une émission journalistique
  • Connaître les mécanismes de création et de diffusion de l’information (métiers du journalisme, déontologie, modèle économique, etc.)

 

Variantes à l’exercice : Il peut être aussi intéressant de montrer deux JT différents aux participants et les amener à faire une comparaison entre les deux. Les jeunes peuvent également visualiser un reportage d’un JT et un autre fait par une chaîne d’info-divertissement (ex. BuzzFeed) sur un même sujet d’actualité. Ils seront ainsi amenés à comparer les deux formes de diffusion de l’information.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de la salle : Installation du matériel nécessaire au visionnage

2. Visualisation du JT

3. Division par groupes de stagiaires et distribution des fiches : Pour réaliser cet exercice, les encadrants doivent former deux (ou trois) groupes de stagiaires. Ces derniers vont répondre, de leur côté, aux questions.

Des fiches “activité” seront préparées en amont par les encadrants. Dans ces fiches, différentes questions seront posées aux stagiaires concernant les différents aspects du JT visualisé → VOIR LA RUBRIQUE “ANNEXE” pour un exemple de FICHE

4. Réponse aux questions par les stagiaires par groupe : Chaque groupe travaille à une réponse commune.Seulement un porte parole élu au sein du groupe pourra donner la réponse lors de la restitution collective.

5. Restitution collective : cette partie devra mettre en évidence les éléments les plus importants repérés par les stagiaires.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront fournir aux jeunes les liens internet pour visualiser les JT ou les vidéos et les fiches (–> voir rubrique “annexe”)
  2. Les jeunes peuvent visualiser le JT à distance
  3. Les jeunes sont organisés par groupes et doivent répondre aux questions. Pour ce faire, les jeunes peuvent travailler à distance via Google Drive, Framapad, etc. Ils pourront ainsi travailler sur un fichier commun.
  4. La restitution sera organisée via la plateforme de conférence à distance (ex. ZOOM). L’encadrant devra créer un lien d’accès et l’envoyer aux jeunes.
  5. Pendant la restitution seulement le porte parole des groupes pourra fournir la réponse. Le porte parole peut être choisi en amont de l’exercice par l’encadrant ou au sein du même groupe par les jeunes.
  6. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/ ), et ensuite animer le débat.

 

ANNEXE : FICHE ACTIVITÉ

GÉNÉRIQUE : La musique du générique: quelle impression donne-t-elle ? Est-elle toujours la même ? Quelle est son rôle ? Que représentent les images ou symboles utilisés ? Quelles émotions sont recherchées ? Quelles sont les couleurs dominantes ?

 

PRÉSENTATEUR et DÉCOR : Connaissez-vous le présentateur ? Comment est-il habillé ? Comment se tient-il ? Par quelle formule introduit-il le JT ? Quel est le ton employé par le présentateur ? Comment est-il filmé ? Plan serré ou plan large ? Que regarde-t-il ?

 

CONTENUS : Quels sont les sujets annoncés ? Dans quel ordre (et pourquoi, à votre avis) ? Comment ces sujets sont présentés (durée, ton, etc.) ? Que montrent les images et quelles sont leurs fonctions ? Quelles informations essentielles apportent les présentateurs ?

ACTIVITÉ N°1 – CINÉ-DÉBAT

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

L’exercice de ciné-débat permet d’encourager les jeunes à prendre la parole et s’exprimer sur des sujets sociétaux (l’émigration de la jeunesse balkanique, les tensions ethniques, les discrimination subies par la communauté LGBT+, la corruption répandue, etc.) grâce au visionnage d’un reportage ou d’une vidéo. Le débat qui suivra le visionnage donnera la chance aux participants de formuler leurs points de vues et permettra aussi aux jeunes de se confronter, dans le respect et l’écoute, à des idées différentes des leurs et ainsi alimenter des points de vues différents.

 

D’autre part, cette activité permettra d’aborder les questions des représentations à l’écran et de l’utilisation possible des images pour traiter une problématique si il s’agit d’un film par exemple, ainsi que d’analyser les outils médiatiques audiovisuels comme les documentaires et les reportages.

 

Plus largement, cet exercice va éveiller l’esprit critique des jeunes par l’apport d’éléments de connaissances développés dans le reportage ou le film, par la compréhension des mécanismes de diffusion d’information via l’image puis enfin grâce aux échanges et discussions.

 

De plus, cette activité présente l’intérêt d’utiliser l’outil audiovisuel généralement apprécié par les jeunes et mobilisant plus facilement leur attention.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation du ciné-débat : Les encadrants identifient un reportage, un film ou un documentaire sur des questions qu’ils veulent aborder avec les participants.

 

2. Préparation des fiches à faire remplir par les jeunes : Les encadrants doivent fournir des fiches activité aux stagiaires. Grâce à ces fiches, les stagiaires s’approprient des éléments nécessaires concernant le film (notamment, des infos sur le réalisateur et des éléments de contexte pour comprendre les motivations qui ont poussé l’auteur à réaliser l’oeuvre). Exemple de grille d’analyse (à adapter si besoin) : VOIR RUBRIQUE “ANNEXE”

 

3. Préparation de la salle et du matériel nécessaire (vidéoprojecteur, enceintes, chaises/bureaux).

 

4. Distribution des fiches : les participants pourront remplir la 1ère partie des fiches durant le visionnage

 

5. Visionnage du film/documentaire

 

6. Avant de passer au débat, en guise d’introduction, il est important de repérer avec les participants les mécanismes utilisés pour faire passer les informations (Interview? Caméra cachée ? L’histoire racontée est-elle triste ou pleine d’espoir ? Images positives/négatives ? etc.)

 

7. Animation du débat d’idées à l’aide de la seconde partie des fiches préparées en amont par les encadrants “Questions pour les stagiaires”. Ce débat devra amener les participants à se poser différentes questions sur la problématique choisie.

 

Exemple: L’encadrant peut prendre une citation ou une scène du film qui peut donner lieu à plusieurs interprétations. Il affirme son point de vue et demande aux jeunes d’exprimer le leur et, ensuite, de l’expliquer et le motiver. La prise de position se fait de façon physique, à travers le déplacement dans la salle des jeunes sur le style du débat mouvant (les participants se placent à gauche de la salle, à droite ou au milieu, en fonction du point de vue défendu). Une fois rejoint leur camp, les jeunes sont amenés à exprimer leur point de vue. Ils peuvent changer de position mais ils ne peuvent pas rester au milieu.

 

8. Conclusion et restitution : C’est aussi le moment où il faudra demander aux participants leur sentiment par rapport à l’exercice (ont-ils appréciés le débat, le film ?) et les encourager à utiliser davantage ce genre de média, généralement plus approfondi et fiable que les informations trouvées rapidement sur internet.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront fournir aux jeunes le fichier vidéo ou un accès à une plateforme de visualisation de films/documentaires, ainsi que les fiches (voir annexe : grille d’analyse pour le débat)
  2. Les jeunes peuvent visualiser le film à distance
  3. Les jeunes répondent aux questions présentes sur les fiches
  4. L’encadrant crée un lien sur la plateforme de visioconférence ZOOM (ou une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes
  5. Une fois réunis dans une même “salle virtuelle”, les jeunes sont disposés en groupes par l’encadrant (selon le nombre de participants).
  6. Grâce au partage d’écran, possible dans la plupart de ces plateformes, les jeunes pourront noter leurs réponses et leurs opinions sur des post-it virtuels via le site https://note.ly/ .
  7. L’encadrant pourra partir de ces observations pour animer le débat.

 

 

ANNEXE: GRILLE D’ANALYSE POUR LE CINE-DEBAT

1/ Le réalisateur: son histoire personnelle; quels sont les autres films qu’il a réalisé?

2/ Les personnages du film: qui sont ces personnages? quelles sont leurs actions? qu’est-ce qu’ils affirment?

3/ Le style visuel du film: description des éléments visuels (images, ambiance, etc.); pourquoi le réalisateur a fait ce choix visuel?

4/ Le but du film: est-ce que le réalisateur veut affirmer quelque chose à travers son oeuvre? Pourquoi il choisit d’utiliser un film/documentaire pour faire cela?

ACTIVITÉ N°2 – Crée ta propre Fake News

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

L’objectif de cet exercice est de montrer aux participants à quel point la manipulation de l’information et la création de fausses informations sont des procédés simples et à la portée de tous, et ainsi de les inciter à être plus prudents lorsqu’ils consultent ou découvrent des informations sur les réseaux sociaux.

 

En les mettant dans la peau de producteur de fausses informations ou de complotistes, ils comprennent les outils et procédés utilisés et peuvent plus efficacement détecter ce genre de contenu dans leur utilisation quotidienne.

 

La nature et le sujet de la Fake News peuvent varier, il peut s’agir d’une Fake News commerciale, complotiste, scientifique, politique, visuelle ou d’un simple article.

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de la salle : Répartir les participants par groupes sur les ordinateurs

 

2. Production :

  • Lors de cette phase, les participants devront choisir les thèmes sur lesquels ils veulent produire leurs Fake News (science, politique, etc.). L’encadrant peut aussi proposer des thématiques ou des sujets précis aux jeunes;
  • Une fois choisis les thèmes, les jeunes doivent recueillir des informations et des arguments afin de manipuler l’information. Ils peuvent; par exemple, trouver des articles concernant leur sujet et en sortir des phrases de leur contexte, les déformer, etc.; ils peuvent également utiliser des logiciels de retouche photo (ex. Photoshop) ou employer des photomontages repérés sur internet.
  • Pour produire une Fake News, les jeunes peuvent s’inspirer du schéma typique des Fake News:
    1/ l’histoire doit être étonnante, choquante;
    2/ savoir à qui on veut s’adresser, de quelles personnes on veut gagner l’attention;
    3/ dénoncer la “censure” qui voudrait empêcher la circulation de cette info;

    Pour l’aspect visuel, ils peuvent produire un simple article sur Microsoft Word ou utiliser un générateur de Fake News pour donner une impression plus “médiatique” (voici quelques liens : https://breakyourownnews.com/ https://www.thefakenewsgenerator.com/ https://www.worldgreynews.com/add-news )

 

3. Restitution et classement : À tour de rôle, chaque groupe présente sa ou ses Fake News. Le reste des participants devra donner ses impressions.

  1. L’encadrant prendra note des observations des jeunes sur un tableau. A la fin de cette partie, les jeunes devront repérer les caractéristiques récurrentes des Fake News à partir des notes prises par l’encadrant. Ils devront donc proposer des explications à propos des Fake News, de leurs mécanismes, de leur buts, de l’impact que la diffusion de ces Fake News peut causer;
  2. En partant des explications fournies par les jeunes, les encadrants abordent les procédés de manipulation de l’information plus dans le détail (voir FICHE 8 – lutter contre les fake news et FICHE 10 – l’image et ses risques de manipulation) ;
  3. A la fin de cet exercice le jeunes doivent attribuer une note pour chaque Fake News afin de pouvoir choisir à la fin les Fake News les plus crédibles, et les plus réussies. Les jeunes devront expliquer pourquoi ces Fake News ont le plus convaincu.

 

4. Conclusion : Cet exercice pourra servir d’introduction pour aborder la question des fausses informations et de la manipulation des images et des faits.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant doit créer un lien sur la plateforme de visioconférence ZOOM et l’envoyer aux jeunes (l’encadrant peut aussi utiliser une autre plateforme de sa connaissance)
  2. Une fois réunis dans une même “salle virtuelle”, les jeunes sont disposés en groupes par l’encadrant (selon le nombre de participants).
  3. L’encadrant assigne les thèmes à propos desquels les jeunes devront produire des Fake News.
  4. Une fois choisis les thèmes les jeunes se réunissent dans les “salles privées” et organisent leurs travail de manipulation de l’info. Pour ce faire, ils doivent mener des recherches sur internet, trouver des articles pour en sortir les contenus de leur contexte, déformer l’information.
  5. Ils peuvent travailler en direct sur un même document via Google Drive, Framapad ou d’autres logiciels d’écriture collaborative en ligne.
  6. Une fois que les groupes ont créé leurs Fake News, ils accèdent à la “salle principale” pour commencer la phase de restitution. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/ ) et le montrer en direct à tous les participants via le système du partage d’écran.

ACTIVITÉ N°1 – Distinguer le vrai du faux : Fake News ou pas Fake News

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

L’objectif de cet exercice est d’amener les participants à s’approprier les outils de la vérification d’information et de les encourager à se poser les bonnes questions face à des informations sensationnelles.

 

Lors de cet exercice ils devront repérer parmis plusieurs articles/informations sur internet ceux qui relèvent d’une manipulation et que l’on peut classer dans les “Fake News” et ceux qui traitent d’informations reconnues et vérifiées. Enfin, ils devront expliquer la nature de ces fausses informations en répondant à quelques questions afin d’ouvrir une discussion plus générale sur la manipulation de l’information.

 

Variantes possibles :

 

  • Le travail de vérification peut être effectué par groupes, ou individuellement.
  • Les articles peuvent être distribués directement aux participants sur les ordinateurs (par clé usb, ou par mail) ou affichés sur un écran avec un vidéoprojecteur (les participants devront alors retrouver l’article avant de procéder au classement “Fake News ou pas “Fake News”).

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation des articles : Pour cet exercice la phase de recherche et sélection des articles est importante car elle va déterminer la réussite de l’activité. Les articles présentés devront amener les participants à faire preuve d’analyse, de réflexion et d’esprit critique. Il est conseillé de prendre des “vraies” informations plutôt surprenantes voire sensationnelles afin de montrer aux participants que les choses ne sont pas toujours évidentes, et qu’il faut justement faire preuve d’esprit critique. Il est aussi préférable de choisir des fausses informations diverses, comme par exemple une Fake News sur la science, une sur la politique, une concernant une célébrité etc. De préférence les articles à analyser ne doivent pas dépasser le nombre de 6, pour ne pas alourdir l’exercice.

 

2. Préparation de la salle : Répartir les participants par groupes ou individuellement sur des ordinateurs.

 

3. Distribution des articles : Les participants se verront alors attribuer les articles sur lesquels ils devront travailler pour savoir dans quelle catégories les classer (fausse information ou information vérifiée et fiable).

 

4. Travail de vérification : Il s’agira pour les participants d’appliquer la méthode de vérification de l’information et la démarche journalistique (voir “FICHE 7 – aborder l’information avec un sens critique”) Il est alors possible de présenter cette méthode avant l’exercice, ou de laisser les participants libres dans la manière de vérifier l’information. La méthode peut venir naturellement à l’esprit des jeunes. Toutefois si elle n’est pas expliquée au début de l’exercice, il sera important d’y revenir à la fin. De plus, puisqu’il existe maintenant de nombreux sites de “fact-checking”, certaines fausses informations auront probablement déjà été vérifiées, les participants pourront s’en servir mais devront comprendre comment l’information a été vérifiée et dans le cas d’une Fake news, quel procédé a été utilisé.

 

5. Restitution : Une fois le travail terminé, chacun donne son classement “Fake News ou pas Fake News” (il est possible d’afficher les articles sur un écran et de laisser les groupes dire “Fake News” sur un article relevant d’une fausse information et “Pas Fake News” pour une vraie information. En fonction des erreurs commises par les participants, il faudra comprendre pourquoi ils se sont trompés et à ce moment là une vérification/correction est apportée. De plus, il est possible d’introduire des variantes à la restitution qui mettent les élèves en mouvement, comme par exemple proposer aux participants de se placer dans la pièce en fonction de leur réponse (ceux qui pensent que c’est une Fake News à droite, les autres à gauche). Ou encore de fournir des feuilles de papiers colorés que les jeunes devront montrer en fonction de leurs réponses (feuille rouge pour les Fake News, feuille verte pour les informations vérifiées)

 

6. Conclusion : Par la suite, pour pousser le travail de réflexion plus loin et ouvrir la discussion, il est conseillé de poser quelques questions aux participants, par exemple :

 

  • Quel était le but visé par ces fausses informations (arnaque, inciter à la haine, promouvoir une personnalité, but électoral…) ?
  • Quel procédé a été utilisé dans ces fausses informations (manipulation de l’image, décontextualisation, modification d’une vraie information…) ?
  • Est-ce que le travail a été long et pourriez-vous le reproduire dans la vie quotidienne ?

 

Ces questions pourront servir à introduire d’autres notions présentes dans les fiches pédagogiques, comme le Fact-Checking par exemple.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant doit créer un lien sur la plateforme de visioconférence ZOOM et l’envoyer aux jeunes (possibilité de recourir à une autre plateforme si l’encadrant en connaît une).
  2. Une fois réunis dans une même “salle virtuelle”, les jeunes sont disposés en groupes par l’encadrant.
  3. L’encadrant assigne des articles aux groupes.
  4. Les groupes sortent de la salle principale et rentrent dans les “salles privées” (possible grâce à la plateforme ZOOM). Ici, les groupes peuvent mener leurs recherches sur internet et classer les articles dans les catégories “fausse information” ou “information vérifiée et fiable”. Chacun peut travailler de son côté et communiquer avec les autres éléments du groupe via la chat ou la visioconférence.
  5. La restitution se fait dans la “salle virtuelle” principale. A ce stade, les porte-parole des groupes, préalablement élus par l’encadrant, donnent leurs réponses et leurs explications au nom du groupe.
  6. L’encadrant peut donc animer le débat à partir des erreurs commises et aborder la question des Fake News, de leurs mécanismes de création et de diffusions, ainsi que leurs objectifs et leur impact.

ACTIVITÉ N°2 – Appliquer la règle des 5 W

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs :

  • Donner une méthodologie d’analyse de l’information qui permet au jeune d’évaluer le contenu d’un article ou d’une publication
  • Inciter les participants à utiliser les règles du journalisme
  • Développer l’esprit critique en invitant à se questionner sur les informations reçues

 

Définition : La régle des 5 W est une démarche journalistique, qui permet aux journalistes de structurer leurs propos pour que les informations pertinentes soient bien comprises du public. Elle répond aux questions basiques d’une information :

 

Who ? (Qui ?)

 

Where ? (Où ?)

 

When ? (Quand ?)

 

Why ? (Pourquoi ?)

 

What ? (De quoi on parle)

 

Cette démarche s’inscrit dans un traitement critique et méthodique de l’information, ce qui permet de donner un cadre à la réception d’information. Il est alors utile que les participants puissent identifier les informations pertinentes d’un article ou d’une publication sur les réseaux sociaux.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. Sélectionner un article sur une information ou un fait d’actualité local, sujet à rumeur ou désinformation
  2. Placer les participants par groupes de 2, et leur soumettre l’article ou la publication en question
  3. Sur une feuille à part (ou ordinateur) les participants répondent aux 5 W en développant le plus possible, et si besoin en allant chercher les informations dans les sources citées dans l’article.
  4. Comparer les réponses obtenues pour chaque « W », en faisant une correction de groupe et en affichant le corrigé au tableau.
  5. Retour sur l’exercice et discussions sur la pertinence d’appliquer cette méthode au quotidien.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

Sur un Google drive, envoyer le lien de l’article aux participants et leur demander de répondre aux questions des 5W.

 

ACTIVITÉ N°1 – Exercer son esprit critique : Construire une échelle de preuve

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

En élaborant eux même une « échelle de fiabilité », inspirée de la démarche scientifique, ils apprennent à hiérarchiser les types de preuves selon leur fiabilité. Les élèves devront ainsi analyser chaque information et ranger les types preuves selon un critère de fiabilité, de la preuve la plus faible à la preuve la plus irréfutable.

 

Objectif : Montrer aux participants que tous les indices et preuves sur un sujet donné ne se valent pas.

 

Définition : Qu’est-ce que le niveau de preuve ?

 

En science, c’est la capacité d’une étude à répondre à une question posée. Dans le domaine de l’éducation aux médias et à l’information, on distingue plusieurs niveaux de preuves :

 

1 – Indices (fiabilité faible) :

  • Témoignage individuel rapporté
  • Témoignage individuel direct
  • Parole d’expert

 

2 – Preuves (fiabilité forte) :

  • Une étude de cas qui valide une hypothèse
  • Plusieurs études de cas qui valident une hypothèse
  • Synthèses des études
  • Consensus scientifique

 

Cependant même dans le cas d’une forte fiabilité (étude scientifique, étude de cas etc.), il est important de conserver un esprit critique et de rester prudent vis-à-vis des informations que l’on consulte et utilise.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. Préparation de l’exercice : Choisir un thème scientifique qui peut être sujet à la désinformation (ex : le changement climatique)
  2. Préparation de la salle : Dessiner au tableau une « échelle de fiabilité » (voir Annexe)
  3. Distribuer les propositions sur papier aux participants qui seront invités à les positionner au tableau sur « l’échelle de fiabilité ».

 

Exemple de proposition :

  • Rapport scientifique du Groupe international d’experts sur le Climat
  • Mon oncle m’a dit que “le réchauffement climatique n’est pas dû à l’activité humaine”
  • Un scientifique déclare à la télévision que le changement climatique s’accélère
  • Le président des Etats Unis, Donald Trump, dit que “le réchauffement climatique n’existe pas”
  • Etc.

 

  1. Correction : Une fois les propositions réparties par les participants, un temps de correction sera effectué par l’encadrant afin de reclasser les propositions dans le bon ordre.
  2. Regroupement des preuves : à côté de l’échelle de fiabilité corrigée, les participants devront classer les propositions par niveau de preuves comme indiqué dans la présentation de l’exercice
  3. Discussions : L’exercice s’achève sur un débat au sujet de la démarche scientifique et de l’esprit critique, sur l’utilité de cette démarche dans le cadre d’un traitement critique de l’information (voir FICHE 7 – Traiter l’information avec un sens critique)

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

Sur un Google Drive : Présenter l’échelle de fiabilité et renseigner les propositions en dessous afin que les participants puissent les classer. Ensuite prévoir un tableau afin de classer les propositions par types de preuves.

ANNEXE : ÉCHELLE DE FIABILITÉ

Forte fiabilité : ↑

Faible fiabilité : ↓

ACTIVITÉ N° 2 – PROTÈGE TES DONNÉES

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cet exercice pratique a pour but de former les jeunes à la protection de leurs données en ligne. Pour ce faire, l’intervenant aide les jeunes à modifier leurs paramètres de confidentialité sur internet et les réseaux sociaux en les accompagnant pas à pas.

 

Commencez par un seul réseau social et réalisez les changements dans le compte petit à petit.

 

Objectifs :

 

  • Faire prendre conscience aux jeunes qu’il existe des moyens simples pour protéger sa confidentialité sur internet et les réseaux.
  • Accompagner les jeunes dans cette démarche sur un réseau social pour qu’ils puissent ensuite l’appliquer à d’autres.

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

Étape 1 : Faire prendre conscience

 

1. Connectez-vous à votre compte Facebook, depuis votre ordinateur ou smartphone

 

2. Constatez par vous-même la bonne « mémoire » de Facebook : https://www.facebook.com/memories : Sur cette page, Facebook vous propose d’accéder à des contenus (photos, événements marquant et posts) selon les dates de publications et les amis en lien avec la publication. Vous pouvez également décider de les masquer (en cliquant sur “masquer les souvenirs” et ne plus jamais voir apparaître de proposition de souvenirs à publier.

 

3. Cliquez sur le menu en haut de la page > Cliquez sur Journal des activités > Vous obtenez l’ensemble de vos actions sur Facebook et des publications de personnes vous mentionnant. Vous pouvez explorer les options à gauche de l’écran comme Publications, Examen du journal ou encore Là où vous êtes identifié(e), et modifier ou supprimer les publications ou mentions qui vous concernent en cliquant dessus

 

4. Consultez et téléchargez l’ensemble de vos données personnelles : cliquez sur le menu en haut de la page > Cliquez sur Paramètres > Cliquez sur Vos renseignements Facebook sur le côté gauche.

 

Étape 2 : Modifier les paramètres de confidentialité de votre compte

 

  1. Connectez-vous à votre compte Facebook.
  2. Cliquez sur le menu en haut de la page > Cliquez sur Paramètres > Cliquez sur Confidentialité sur le côté gauche > Limitez la portée de vos publications, notamment en choisissant qui peut voir vos publications : sélectionnez de préférence Amis ou Amis sauf connaissances ou Amis proches quand c’est disponible.
  3. Toujours dans les Paramètres > Cliquez sur Journal et identification sur le côté gauche > Limitez qui peut agir dans votre journal et comment : sélectionnez de préférence Moi uniquement ou Amis.
  4. Dans les Paramètres > Cliquez sur Publications publiques sur le côté gauche> Sélectionnez de préférence Amis pour chaque option.
  5. Dans les Paramètres > Cliquez sur Apps et sites Web sur le côté gauche > Sélectionnez les applications qui ne vous sont plus utiles et supprimez-les.

 

Attention: La suppression d’une application liée à Facebook peut entraîner la suppression du compte de l’application concernée. Par exemple, si pour l’application de réservation d’hébergements Booking, vous vous connectez avec Facebook, vous pouvez perdre votre compte Booking et toutes vos informations concernant des réservations d’hôtels.

 

  1. Procédez de la même manière pour les options à gauche Jeux instantanés et Intégrations professionnelles. Les mêmes risques s’appliquent.
  2. Dans les Paramètres > Cliquez sur Publicité pour limiter le ciblage publicitaire > Explorez toutes les options et particulièrement la section Vos informations > Explorez les deux onglets À propos de vous et Vos catégories.

 

Pour terminer, renforcez votre mot de passe (mettez-en un qui soit long et fort : plus de 8 caractères). Choisissez un mot de passe qui n’est pas employé pour un autre compte. Cliquez sur le menu en haut de la page > Cliquez sur Paramètres > Cliquez sur Sécurité et connexion > Cliquez sur Changer le mot de passe

 

Géolocalisation et Facebook

 

Si vous avez installé l’application Facebook sur votre appareil mobile, vous avez peut-être autorisé Facebook à vous suivre à la trace sans le savoir!

Pour le vérifier depuis votre ordinateur : dans vos Paramètres Facebook > Cliquez sur Lieu dans le menu de gauche. Si vous avez activé la géolocalisation, Facebook vous montrera l’historique de vos déplacements !

 

Étape 3 : Faites de même pour vos autres comptes de réseaux sociaux

 

Le chemin pour parvenir aux paramétrages de confidentialité d’un réseau social peut varier en fonction de l’appareil que vous utilisez (ordinateur, téléphone) et du système d’exploitation de votre appareil (iOS, Android).

  • Paramétrer son compte Instagram depuis son téléphone : Accédez à votre profil > Cliquez sur votre photo de profil > Cliquez sur Paramètres (tout en bas du menu) > Confidentialité et sécurité > Explorez les différentes options.
  • Paramétrer son compte Twitter depuis son ordinateur ou son téléphone : Accédez à votre profil > Cliquez sur votre photo de profil > Cliquez sur Paramètres et confidentialité > Cliquez sur Confidentialité et sécurité > Explorez les différentes options.
  • Paramétrer son compte Pinterest depuis son ordinateur : Accédez à votre profil > Cliquez sur votre photo de profil > Cliquez sur Modifier les paramètres > Consultez en particulier Paramètres de base du compte et Réseaux sociaux.
  • Paramétrer son compte YouTube depuis son ordinateur : Accédez à votre profil > Cliquez sur votre photo de profil > Cliquez sur Paramètres > Consultez en particulier Compte et Historique et Confidentialité.

 

Pour aller plus loin, vérifiez les paramètres de votre compte Google associé à votre compte YouTube : https://myaccount.google.com/privacy

  • Paramétrer son compte LinkedIn depuis son ordinateur : Accédez à votre profil > Cliquez sur votre photo de profil dans le menu en haut de la page > Cliquez sur Préférences et confidentialité > Consultez en particulier les onglets Confidentialité et Pubs.

 

Étape 4 : Paramétrez votre navigateur Internet

 

Pour protéger un peu plus votre vie privée et bloquer les publicités, vous pouvez télécharger des extensions qui s’installent sur votre navigateur.

 

Les démarches de paramétrage ou la disponibilité des extensions varient en fonction du navigateur que vous utilisez.

 

1. Bloquez les « cookies tiers » Vous trouverez des explications sur le site WikiHow : https://www.wikihow.com/Disable-Cookies

 

2. Installez un bloqueur de publicités comme AdGuard AdBlocker, AdBlock ou uBlock Origin. Tapez dans votre moteur de recherche les mots clés “Bloqueur de publicités” et “extension” suivis du nom de votre navigateur, par exemple : “bloqueur de publicité extension Firefox”

Attention: L’installation d’un bloqueur de publicités peut entraîner un dysfonctionnement de certains sites. Il est possible de désactiver le bloqueur de publicités de manière temporaire (à chercher dans les options du bloqueur que vous avez installé).

 

3. Utilisez le mode de navigation privée pour éviter les publicités ciblées : tapez dans votre moteur de recherche les mots clés “Navigation privée” suivis du nom de votre navigateur, par exemple : “navigation privée chrome”

Les premiers résultats de recherche vous mèneront à des méthodes pour utiliser le mode privé de votre navigateur. La navigation privée ne rend pas anonyme. Elle permet de ne pas enregistrer l’historique de navigation, les cookies, ou les informations saisies dans les formulaires sur votre appareil.

Les fichiers téléchargés et les favoris créés sont conservés. Votre activité reste visible des sites que vous consultez (compilation de statistiques), de votre employeur ou de votre établissement scolaire, ainsi que de votre fournisseur d’accès à Internet.

 

4. Activez “Do Not Track” : tapez dans votre moteur de recherche les mots clés ”Do Not Track” suivis du nom de votre navigateur. Exemple : “Do Not Track Firefox”.

 

Les premiers résultats de recherche vous mèneront à des méthodes pour activer l’option “Do Not Track” sur votre navigateur.

ACTIVITÉ N° 1 – LE MINI QUIZ “Réseaux sociaux, où en êtes-vous ?”

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Description :

 

Le Mini Quiz est un outil d’apprentissage par le jeu – il ne s’agit pas d’une évaluation. L’exercice devra s’accompagner, en partie au moins, de questions simples et accessibles afin de conforter les jeunes dans leur capacité à s’emparer du sujet et ainsi favoriser davantage leur implication.

 

Le Mini Quiz “ Réseaux sociaux, où en êtes-vous ?” est un exercice ludique et collaboratif dans lequel les jeunes sont invités à répondre à des questions sur les risques liés à l’usage quotidien des réseaux sociaux.

 

Cet exercice permet aux intervenants :

 

  • De prendre conscience de la vulnérabilité des internautes (surtout les plus jeunes ) et des réflexes à adopter pour utiliser les réseaux sociaux dans les meilleures conditions.
  • D’observer les connaissances des jeunes sur le sujet et ainsi d’orienter le développement de l’atelier en fonction de leurs pratiques et de leurs opinions. Il est demandé de préciser ou d’argumenter les réponses ou bien d’encourager les jeunes à donner leurs avis afin d’approfondir certains sujets.

 

Objectifs :

  • Permettre aux élèves d’exercer leur citoyenneté dans une société de l’information et de la communication
  • Former des “cybercitoyens” actifs, éclairés et responsables.
  • Responsabiliser les jeunes dans leurs usages numériques

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. A partir de la liste des questions fournies ci-dessous et des réponses, le formateur prépare un mini quizz. (Le formateur peut également créer des questions / réponses complémentaires à l’aide de la fiche pédagogique 6)
  2. Le formateur sépare les intervenants en groupes de 4 à 5 personnes
  3. Présenté sous forme de questions à choix multiples, il sera demandé à chaque groupe de répondre collectivement au quizz.
  4. A chaque réponse donnée, le formateur demande à chaque équipe de justifier son choix par une réponse courte et orale.
  5. Le formateur dévoile la bonne réponse. II note ensuite les points obtenus par chaque équipe (à réitérer à chaque question en comptant 1 point par bonne réponse).

 

Quelques questions (et leurs réponses):

1- Quels sont les trois réseaux sociaux de communication les plus utilisés par les 13-17 ans dans le monde ? (Merci de sélectionner 3 réponses correctes)

 

  • Snapchat
  • Instagram
  • Facebook
  • Twitter
  • Tik Tok

 

Réponses :

Le premier est Snapchat (84 %) – 2: Instagram (72%) – 3: Facebook (38%) – 4: Twitter (30%) – 5: Tik Tok (13%) . Si Snapchat est le réseau le plus utilisé par les jeunes… les autres ne sont pour autant pas abandonnés !

 

2 – Mon profil sur internet, c’est…

 

  • Ma photo
  • Mon nom, mon prénom et mon pseudo
  • Toutes les informations me concernant

 

Réponse :

Mon profil sur internet, c’est toutes les informations me concernant – Chacun doit désormais gérer une identité numérique constituée des informations, des contributions qu’il ou elle laisse sur le net – Par exemple, bien choisir les informations de son profil pour se décrire, se construire une image favorable auprès des autres – L’identité numérique, c’est: qui on est, qui on connait, ce que l’on fait, où on est,… et bien plus d’informations encore !

 

3. Supprimer son compte Facebook est immédiat :

 

  • Vrai
  • Faux

 

Réponse :

Faux. Il est désactivé mais pas supprimé ! Facebook ne vous lâche pas aussi facilement. Pendant un délai, le compte reste actif. Consultez les conditions d’utilisation de Facebook pour en savoir plus.

 

4. La e-réputation, c’est … ( Merci de sélectionner 2 réponses correctes )

 

  • Ce que j’aimerais que l’on dise de moi
  • Ce que les moteurs de recherche affichent sur moi
  • Ce que je publie, ce que “j’aime” , commente, etc.
  • Les commentaires désagréables me concernant

 

Réponse :

  • Ce que les moteurs de recherche affichent sur moi
  • Ce que je publie, ce que “j’aime” , commente, etc.

 

La e-réputation est une grande partie de l’identité numérique. Connaître sa e-réputation, c’est connaître l’image que nous renvoyons, savoir ce qui est dit de nous par les autres. La démarche est de chercher son nom sur les moteurs de recherche et de regarder les résultats. Une partie des informations trouvées est importante car difficilement maîtrisable. Souvent les premiers résultats sur votre nom ne seront pas vos propres réseaux sociaux mais des articles qui parlent de vous.

 

5. Quel âge doit-on avoir pour s’inscrire sur Facebook ?

 

  • Il n’y a pas de limite d’âge
  • Il faut avoir 13 ans
  • Il faut avoir 16 ans

 

Réponse :

Pour s’inscrire sur Facebook, il faut avoir 13 ans. Facebook applique le droit américain avec la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act) qui interdit aux sites de recueillir des données d’enfants de moins de 13 ans, sans le consentement parental. Et c’est bien la collecte des données qui intéresse Facebook !