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ACTIVITÉ N° 2 – La course à la désinformation

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs:

  • Vérifier leur capacité à vérifier rapidement une information douteuse.
  • Identifier les informations qui doivent être vérifiées
  • Se familiariser avec les étapes de vérifications d’une information ou d’une source.

 

La course à la désinformation est une activité stimulante car elle constitue un jeu de rapidité et met les jeunes en concurrence les uns avec les autres.

 

Facilement réalisable, elle leur permet de constater la simplicité d’application des mesures de vérification de l’information.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. Formez des groupes de 3 à 4 participants.
  2. Demandez aux participants de faire défiler le fil d’actualité de leurs réseaux sociaux jusqu’à ce qu’ils trouvent un information qui doit être vérifiée.
  3. Demandez-leur de discuter ensuite des mesures à prendre
  4. Puis voyez lequel est le plus rapide pour vérifier l’information

ACTIVITÉ N° 1 – “Classe Investigation” : Enquête journalistique en groupe

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

“Classe investigation” est un jeu qui permet aux jeunes participants de comprendre la fabrique de l’information.

 

Concrètement, il s’agit d’une enquête journalistique immersive dans laquelle les jeunes se mettent dans la peau des journalistes.

 

Objectifs :

  • Comprendre les bases du métier de journaliste ainsi que la rigueur dont les journalistes professionnels doivent faire preuve pour s’assurer de la validité des informations qu’ils transmettent.
  • Prendre conscience de l’importance de faire preuve d’esprit critique quand on est confronté à une information.
  • Etre capable de procéder plus facilement au travail de vérification des sources, après avoir réalisé une partie du travail du journaliste dans ce domaine.

 

A terme, les jeunes s’habituent à entreprendre cette démarche qui très vite devient un réflexe. Cela leur évite de tomber dans le piège de la désinformation.

 

En plus de favoriser l’esprit d’équipe, la prise de note, l’esprit de synthèse et la présentation orale, cet exercice insiste sur le travail de tri qu’opèrent les journalistes professionnels avant de diffuser une information.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

Cette enquête journalistique immersive se déroule en plusieurs étapes :

  1. Pendant deux heures, les jeunes collectent des témoignages et des documents
  2. Ces témoignages et ces documents ont été rédigés ou enregistrés au préalable par le formateur et des “complices” (membres de l’équipe pédagogique, professeurs, membre de l’association…)
  3. Les témoignages et documents traitent tous du même événement (par exemple: la mystérieuse disparition de deux lionceaux dans un zoo) mais proviennent de sources différentes (par exemple: la responsable du zoo, la propriétaire du café en face du zoo…)
  4. Les jeunes croisent alors ces documents pour tenter de comprendre le déroulement des faits, puis interrogent les témoins (en présentiel ou par messagerie électronique)
  5. Ils réalisent ensuite un reportage à chaud dans lequel chaque jeune joue le jeu du journaliste pendant qu’un autre le filme, grâce à un smartphone ou à une caméra.
  6. Il est ensuite possible de diffuser les vidéos sur la plateforme de votre choix pour sensibiliser d’autres jeunes à ces problématiques (et permettre aux jeunes de juger la qualité de leur prestation !)

ACTIVITÉ N° 2 – LE QUIZ

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Description :

 

Le Quiz est un outil d’apprentissage par le jeu – il ne s’agit pas d’une évaluation. L’exercice devra s’accompagner, en partie au moins, de questions simples et accessibles afin de les conforter dans leur capacité à s’emparer du sujet et ainsi favoriser davantage leur implication.

 

Cet exercice permet par exemple d’aborder le concept d’infox par la pratique avant de chercher à le définir de manière théorique et par la même occasion, de faire directement appel à leur esprit critique.

 

Il sert aussi à surprendre les intervenants dans les conclusions hâtives que l’on pourrait tirer d’une information ou d’une image.

 

Concrètement, cet exercice permet de soulever tous types de question en lien avec l’éducation critique aux médias.

 

Objectifs:

 

– Favoriser la participation orale, le dialogue, l’argumentation et renforcer la partie théorique de l’atelier grâce à une activité pratique et cognitive

 

– Créer une dynamique de groupe à travers l’esprit d’équipe

 

– Permet d’apporter habilement des informations théoriques sur l’univers médiatique (liberté de la presse, dates historiques etc.).

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1/ Le formateur prépare un quinzaine de questions (une slide questions suivi d’une slide réponses)

 

2/ Le formateur sépare les intervenants en groupe de 4 à 5 personnes

 

3/ Présentés sous forme de question à choix multiples, il sera demandé à chaque groupe de répondre collectivement en ne choisissant qu’une seule réponse parmi plusieurs choix proposés.

 

4/ A chaque réponse donnée, le formateur demande à chaque équipe de justifier son choix par une réponse courte et orale

 

5/ Le formateur dévoile la bonne réponse. II note ensuite les points obtenus par chaque équipe (à réitérer à chaque question en comptant 1 point par bonne réponse)

 

L’idéal est de créer votre propre quiz en lien avec les sujets en question. Pour vous inspirer et/ou sensibiliser les participants au fonctionnement des quiz, des sites internet existent, notamment « quipoquiz.com » qui propose différentes catégories (ici la catégorie « science ou fiction » est pertinente) et des quiz ludiques.

 

Exemple de question:

D’après vous, à quel rang mondial se situe la Serbie dans le classement des pays selon la liberté de la presse en 2020 ?

  1. 2
  2. 20
  3. 71
  4. 93

Réponse: D ( La Serbie est 93ème au Classement mondial de la liberté de la presse 2020 la Serbie continue d’être un pays souvent dangereux pour les journalistes et où les fausses nouvelles se propagent très rapidement. La majorité des enquêtes concernant les attaques contre les reporters sont au point mort ou classées sans suite. )

ACTIVITÉ N° 1 – COMMENT VÉRIFIER SES SOURCES ?

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs:

– Permettre aux participants d’appliquer la démarche journalistique de vérification des faits.

– Évaluer la qualité et la pertinence d’une information.

– S’interroger sur la difficulté d’obtenir une information claire sur certains sujets.

 

Les participants seront placés par groupe sur des ordinateurs et auront plusieurs informations, à vérifier. Il faudra alors préparer quelques sujets pour connaître à l’avance la véracité ou non de ces informations mais l’objectif est bien de les laisser trouver par eux-mêmes.

 

La vérification peut concerner plusieurs types d’informations, de la plus simple – comme la date d’un événement, le contenu d’une loi ou le déroulement d’un match de foot – à la plus compliquée. Par exemple, établir le nombre de chômeurs au Kosovo oblige à s’arrêter sur une définition du chômage (qui varie selon les organismes)

 

Le but de cet exercice est de donner aux participants un rôle “d’enquêteur”, de “mini-journaliste” et d’affirmer une posture de vigilance qu’ils devront adopter au quotidien sur internet.

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1 – Le formateur compile une dizaine d’informations (en fonction du nombre de jeune) trouvées sur internet ou les réseaux sociaux, qui soient des fake news (démenties depuis leur publication) ou des réelles informations qui peuvent facilement être vérifiées. Le formateur fait la démarche de vérification d’une information en amont et prépare la correction).

 

2 – Les intervenants, divisés en groupe de 2 ou 3, tirent au sort 2 ou 3 informations

 

3 – Placer les participants par groupe sur des ordinateurs et leur donner plusieurs informations à vérifier.

 

4 – Rappeler la démarche de vérification d’une information :

 

  • Quelle est la nature du site où l’on a trouvé l’info ? (voir dans les “mentions légales” ou l’onglet “à propos” du site)
  • S’agit-il d’un site d’information internationale, un site humoristique, un blog politique ?
  • Qui est l’auteur de l’information ? Un homme politique, un journaliste, un expert, un citoyen, un auteur anonyme ? (Faire des recherches sur cette personne)
  • Quel est son objectif ?
  • Cherche-t-il à nous faire peur, nous informer, nous manipuler, nous convaincre ?
  • D’où vient l’information et sur quelles sources/ preuves s’appuie-t-elle ?
  • De quand date-t-elle ?
  • L’information a-t-elle été publiée sur d’autres sites ?
  • Peut-on la recouper c’est à dire la retrouver ailleurs, sur d’autres médias ?

 

5 – Présentation par groupe de la démarche de vérification d’une information, impression des autres groupes sur la présentation effectuée, correction du formateur.

ACTIVITÉ N° 3 – LE JEU DE RÔLE DU CIRCUIT DE L’INFORMATION

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Dans le jeu de rôle du circuit de l’information les participants incarnent les différents acteurs qui participent à la création d’une information :

 

  • acteurs, témoins, journalistes, rédacteurs et animateurs-techniciens.

 

L’enjeu est de les sensibiliser aux difficultés inhérentes à la retranscription fidèle et objective d’une fait, surtout lorsqu’elle s’appuie sur des témoignages.

 

Objectifs

– Permettre aux jeunes de comprendre, de matérialiser et d’identifier les acteurs du circuit de l’information.

– Placer les participants dans la peau d’acteurs médiatiques (jeu de rôle)

Il faut d’abord répartir les participants en 5 groupes. Chaque groupe aura un rôle à jouer dans le circuit de l’information représentant ainsi les différentes étapes présentées dans la partie consacrée au circuit de l’information dans la fiche pédagogique 3.

La bonne réalisation de cet exercice implique que les différents groupes ne rentrent pas en contact avant les interactions et échanges prévus par l’exercice (faire sortir les parti- cipants de la salle et les faires entrer par groupe serait idéal).

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

 

  1. Dans un premier temps, le premier groupe invente un événement ayant un intérêt public. Par exemple un accident de voiture impliquant une personnalité politique, une manifestation de travailleurs suite à la fermeture de leur usine ou encore l’arrestation d’une célébrité (star de la chanson ou acteur connu). Après concertation à l’écart des autres groupes, le groupe devra mimer/exécuter/dessiner l’événement en question devant le deuxième groupe uniquement

  2. Le deuxième groupe, dont les membres jouent le rôle des témoins assiste seul à la représentation de l’événement, joué par le premier groupe et prévient les médias.

  3. Le troisième groupe, celui des journalistes entre alors en scène : ses membres écoutent les témoignages des témoins (du groupe 2) et vérifient l’information en recoupant les témoignages grâce à des interviews basées sur ce que les journalistes appellent les “5W” (When =Quand?Where=Où?Who=Qui?What= Quoi ? Why = Pourquoi ?).

  4. Le quatrième groupe, celui des rédacteurs (à l’écart depuis le début) récolte les compte rendu des interviews et se charge de la rédaction d’une brève, ( c’est à dire un petit article synthétique qui résume l’événement en répondant aux “5W”).

  5. Cette brève est transmise aux membres du cinquième groupe (animateurs et techniciens), qui diffusent l’information telle qu’elle leur a été reportée, par un enregistrement audio ou vidéo ou en simulant un journal télé par exemple.

 

Les 4 groupes qui feront circuler l’information (des témoins à la diffusion) auront la tâche délicate de transmettre une information la plus complète et neutre possible. Cependant il peut être intéressant de faire volontairement échouer la bonne réalisation de cet exercice en demandant par exemple à un des témoins du deuxième groupe de mentir sur ce qu’il a vu ou d’inventer un complot autour de l’événement.

 

Une rapide restitution de l’exercice permettra de se poser les questions suivantes :

 

– L’information a-t-elle était retransmise de manière fidèle ? Le dernier groupe rapporte-t-il une information proche de la réalité des faits ?

 

– Quelles sont les diffcultés inhérentes à chaque étapes/fonctions ?

 

– Quels sont les déterminants/marges de manœuvre de chaque groupe concernant le traitement de l’information ?

ACTIVITÉ N°2 – LA REVUE DE PRESSE en début de séance

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Pour introduire une séance d’atelier par exemple, il peut être intéressant de demander aux participants de restituer une information ou un événement qui les a récemment marqués dans l’actualité, ce qui permettra d’en discuter ensemble.

 

En prenant des exemples concrets et actuels, la revue de presse en début de séance est un bon exercice de mise en pratique des objectifs de l’atelier et présente de nombreux intérêts.

 

Cet exercice permet de :

 

Renforcer la dimension d’échange et de co-construction de l’atelier en incitant les participants à la prise de parole sur des sujets d’actualité, ce qui favorise leur participation et leur implication.

 

– Intégrer ou réemployer des notions théoriques étudiées précédemment grâce à l’actualité (rappeler la définition d’une information, la différence entre une information et une opinion, être vigilant sur la nature de la source, rappeler le réflexe naturel qui consiste à parfois préférer une information sensationnelle et/ou proche de nous).

 

– Renseigner sur la pratique médiatique des jeunes et leur rapport à l’information. On constate souvent que les réseaux sociaux constituent leur principale source d’information (SnapChat et Instagram sont généralement cités). Cet exercice peut être l’occasion de les encourager à consulter d’autres sources d’informations sur lesquelles l’actualité est présentée de manière différente, plus approfondie, comme par exemple les sites de fact-cheking que l’on peut suivre sur certains réseaux sociaux.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. Chaque élève prend 5 min pour rechercher, sur son téléphone, une information ou un événement diffusé dans l’actualité qui l’a marqué
  2. Chaque élève restitue devant le groupe, cette information
  3. L’élève donne la source de l’information (Où a t-il rencontré cette information pour la 1ère fois ?)
  4. Son intérêt pour l’information (Pourquoi l’a t-il retenu ?)
  5. Mise en perspective par le.a formateur.rice

 

ACTIVITÉ N°1 – LE NUAGE DE MOTS

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Le Nuage de mot est un exercice collaboratif dans lequel les jeunes sont invités, partir du mot “ médias” écrit au tableau, à dévoiler leur connaissance du monde médiatique et à les mettre en commun.

 

Cet exercice permet aux intervenants de présenter les acteurs majeurs des médias balkaniques de manière claire et organisée en soulignant leurs différences.

 

Cet exercice présente aussi l’occasion pour les encadrants d’observer la pratique médiatique du public visé (quels types de médias utilisent-ils ? ou s’informent-ils ?) et ainsi orienter le développement de l’atelier en fonction de leurs pratiques et de leurs opinions. Il est demandé de préciser ou d’argumenter les réponses ou bien de les encourager à donner leurs avis afin d’approfondir certains sujets.

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Écrire le mot « média » sur un support visuel et noter les noms de médias ou (supports médiatiques : (télévision, radio, presse écrite, réseaux sociaux) qui viennent à l’esprit des participants.

2. Répartir les médias proposés par les participants selon les types de support.

 

3. Distinguer les médias privés, des médias publics.

 

4. Différencier les médias traditionnels et les médias sociaux : la plupart des participants utilisent souvent les réseaux sociaux (Instagram/SnapChat/ Facebook), que ce soit pour consulter volontairement de l’information ou simplement passer du temps sur ces réseaux. Ainsi, lors de cet exercice, la question de la place des réseaux sociaux dans le paysage médiatique se posera, soit spontanément par les participants soit par l’encadrant pédagogique. Ce sera donc l’occasion d’introduire les thèmes de la massification de l’information sur internet et de la potentielle manipulation de l’information que les réseaux sociaux peuvent véhiculer. De plus, il faudra alors rappeler qu’un réseau social ne possède aucune rédaction, aucun journaliste nous sommes tous producteurs et diffuseurs d’information sans pour autant être des professionnels. Il convient donc d’encourager la prudence car n’importe qui peut s’exprimer sur ces réseaux.

CHAPITRE 18 – MONTER UN PROJET VIDÉO

PRODUIRE UN JOURNAL TÉLÉVISÉ

Matériel: Pour produire un JT, il est nécessaire de choisir préalablement sa caméra (facile d’utilisation) ou de choisir d’utiliser les portables des membres du groupe. Il vous faudra également un logiciel de montage (voir liens ci-dessous) et former vos étudiants aux bases du montage vidéo. Choisissez ensuite un ou plusieurs canaux de diffusion (youtube, réseaux sociaux…)

 

Temps requis : La production d’un JT en groupe peut nécessiter plusieurs demi-journées de travail individuel et en groupe.

 

Choix des sujets

La première chose à faire est d’organiser une conférence de rédaction pour déterminer le nom du JT, les sujets qui seront traités, mais aussi les formats (reportage, interviews, débat, flash info), et les angles choisis.

 

Répartition des rôles

Ce sera également l’occasion de répartir les rôles des “journalistes” des “experts”, du ou des présentateur.s, des “techniciens” (cadreur, monteur) pour répondre aux questions suivantes: qui prend en charge quoi ? comment chacun doit-il préparer sa prestation (recherches, questionnaire, reportage, intervention).

 

Conducteur et script

Ensuite, il est nécessaire d’établir un conducteur (déroulé de l’émission minute par minute), et d’accompagner le. la présentateur.trice dans la rédaction de son texte ou script (tout doit être rédigé: introduction, lancement des sujets, des journalistes, conclusion de chaque formats, transitions, conclusion, remerciements…) et de le.la faire pratiquer en situation sans qu’il.elle n’ait trop les yeux baissé.s sur son.sa.feuille.

 

Tournage:

Le tournage se déroule en pré-enregistrement (et non en direct) et par séquences pour éviter les bruits de chaises, de déplacements et garder le rythme, par exemple :

 

intro-lancement / sujet 1/ conclusion- lancement / sujet 2/ conclusion/ intro ITW/ ITW/ conclusion-lancement/ sujet 3/conclusion du JT/ Remerciements

 

sur un fond neutre, ou choisi, avec une lumière suffisante et un cadrage fixe et adapté.

 

Montage:

Il faudra ensuite monter tous les éléments dans l’ordre pour donner l’illusion du direct (ou d’un enchaînement fluide) en respectant le conducteur préalablement établi sur un logiciel

 

Diffusion

Enfin, il faudra mettre le JT en ligne, sur youtube par exemple mais aussi sur les réseaux sociaux ou un intranet en précisant les mots clés, en mettant des liens vers d’autres contenus, en ayant préalablement travaillé sur son identité visuelle (logo, titre) et en ajoutant une courte description pour donner envie à l’internaute de visionner le JT.

 

PRODUIRE UN COURT-MÉTRAGE, UN DOCUMENTAIRE OU UN REPORTAGE

La production vidéo intègre différents formats tels que :

 

  • le court-métrage (une courte fiction scénarisée)
  • le documentaire (une vidéo de type “enquête” sur une problématique traitée sous divers aspects)
  • le reportage (une vidéo qui traite d’un sujet un particulier et sous un angle unique)

 

Matériel : La création d’une vidéo ne requiert pas nécessairement du matériel professionnel : un appareil numérique, un smartphone, une tablette peuvent suffire.

 

Temps requis: La production d’un court-métrage en groupe peut nécessiter plusieurs demi-journées de travail individuel et en groupe. Il est possible de raccourcir le temps de production en réalisant un plan séquence, c’est à dire en tournant la vidéo en une fois, ce qui ne nécessitera pas de montage.

 

Choix du sujet:

Avant d’aborder les étapes nécessaires à la réalisation du film lui-même, il convient de sensibiliser les élèves à la question choisie (sujet) en mettant à disposition un ensemble de supports, de documents afin de créer un environnement propice au dialogue sur le sujet en définissant avec les jeunes plusieurs pistes possibles ; en explorant et utilisant des ressources existantes ; en élaborant un message.

 

A partir de ce message, il convient de rédiger de manière collaborative, un court texte (une page) qui résume ce que l’on veut montrer dans le film. C’est le synopsis, il respecte le schéma narratif et explicite la chute.

 

La forme:

  • Le format : Un film d’au maximum deux minutes implique concision et efficacité. Il faut choisir le format : clip informatif, publicité, sketch, bande-annonce, fiction, reportage
  • Le scénario : Il doit être le plus détaillé possible pour une réalisation rapide. Il faut ensuite découper l’histoire en plusieurs séquences narratives puis chaque séquence en plusieurs plans et enfin élaborer un un story-board ou scénarimage.

 

Avant le tournage :

  • Il faut définir les lieux (repérages) et décors, les textes, dialogues, les costumes et accessoires
  • Il faut également répartir les rôles au sein de l’équipe : cadreur, monteur, script, metteur en scène, ingénieur son (prise de son, animation musicale…), acteurs.

 

Il faut aussi s’accorder sur les techniques utilisées :

  • pour les images : film standard (des acteurs jouant des scènes), animation d’objets (pâte à modeler, lego, playmobil, formes photos découpées…), pixilation (photographie image/image), diaporama sonorisé et animé
  • pour le son : prise de son directe lors du tournage, sonorisation après coup (réenregistrement des voix), bande-son (voix off, commentaires, musique).

 

Il sera nécessaire de prévoir par avance les autorisations d’utiliser les captations sons et vidéos et enfin de réaliser le tournage.

 

Pour faciliter le montage, on pourra débuter chaque prise avec un plan sur un clap en indiquant le numéro ou nom de séquence, le numéro de prise.

 

  1. Pendant le tournage, il faut choisir les prises de vue les plus intéressantes et sauvegarder de la totalité des prises sur la carte mémoire ou sur un ordinateur.
  2. Le montage consiste en plusieurs étapes:
  • L’importation des fichiers vidéos et sons, le montage son et vidéo, l’ajout d’effets au besoin, de musique (libre de droit), des sous-titres (au besoin), d’un générique de début et de fin.
  • Il faut ensuite exporter le fichier de montage finalisé pour la diffusion. A partir du fichier film définitif, toutes les diffusions sont alors envisageables (web, vidéoprojection, téléviseur, etc).

 

 

ACTIVITÉS PRATIQUES

Cette fiche pédagogique peut être utilisée comme base pour organiser une activité de production vidéo avec les jeunes.

CHAPITRE 17 – CONCEVOIR UN MAGAZINE EN LIGNE POUR LES JEUNES

PRÉSENTATION

La création d’un journal permet aux jeunes d’acquérir des savoirs fondamentaux tout en développant leurs compétences (l’esprit critique, le travail en équipe) et leurs qualités (la curiosité et la persévérance).

 

LES ÉTAPES DE CRÉATION D’UN MAGAZINE EN LIGNE

 

Les premiers pas

La première étape est de constituer une équipe de personnes très motivées qui va s’investir pour faire naître le projet et le porter.

 

C’est le « noyau dur » de la rédaction. Ils seront chargés de :

 

  • Choisir et rédiger des articles
  • Prendre / trouver des photos et des vidéos pour illustrer le magazine
  • Trouver des intervenants et mener des interviews avant de les retranscrire
  • Diffuser le magazine sur les réseaux sociaux

 

Pour cela, rien de plus efficace qu’un comité de rédaction organisé régulièrement pour que chacun puisse connaître ses responsabilitéS dans la production du magazine en fonction de ses envies et de ses aptitudes.

 

Définir sa formule, trouver son identité

  • Poser la question des objectifs du média: s’agit-il de contribuer à l’animation de la vie d’un lycée , d’une association ? De favoriser l’expression d’un maximum de jeunes ? D’encourager des débats parmi eux sur une thématique en particulier ?
  • Définir sa cible: Les élèves d’un l’établissement ? Les membres d’une association ? L’ensemble d’une communauté ?
  • Se poser la question de la ligne éditoriale : En quelques lignes,tentez de définir l’orientation de votre magazine : son ambition, ses sujets de prédilection, son ton (sérieux, léger, humoristique ?), la nature des contenus, et la manière dont ils seront traitées en fonction de votre cible.
  • Trouver un titre à votre magazine qui contribuera à le singulariser, à affirmer son identité et participera à sa notoriété.
  • Enfin, il faut évaluer les conditions matérielles liés à votre média en fonction de la périodicité et du rythme de publication. Le nombre de membres de votre équipe, leur investissement et leur disponibilité représentent des facteurs importants ainsi que l’équipement dont vous disposez.

 

Le choix des contenus

Pour conserver l’intérêt de votre public, mobiliser son attention et stimuler sa curiosité, il faut veiller à varier les modes de traitement de l’information. Voici les principaux genres journalistiques qui sont à votre disposition:

Le reportage, l’enquête et l’interview, le billet, la critique, le compte rendu, le portrait.

 

Pour chaque sujet , un angle

Pour éviter d’aboutir à un article (ou à un portrait ) trop long et difficile à lire, il est absolument nécessaire de choisir un angle, c’est à dire, un point de vue, de sélectionner les aspects particuliers du sujet que vous voulez mettre en avant et de laisser de côté les autres.

Exemple : L’ouverture d’un cinéma est un sujet. L’impact touristique du nouveau cinéma sur la ville est un angle.

 

Répartir les rôles

Au sein d’une rédaction, tout le monde ne fait pas le même travail. Le modèle Madmagz propose de diviser le groupe en 3 :

  • 1 super rédacteur chef,
  • des rédacteurs en chef,
  • des rédacteurs

(Voir Fiche 17 annexe). Vous pouvez adapter les rôles si vous ne souhaitez pas suivre le modèle Madmagz.

 

Tous les rédacteurs doivent garder en tête les six questions essentielles pour écrire un article. Le journaliste ou rédacteur, doit toujours se poser les questions : qui ? quoi ? quand? où ? comment ? pourquoi ?

 

Il faut par ailleurs s’accorder sur la longueur de l’article et le niveau de langage du magazine avant de passer à la rédaction (ni trop soutenu, ni trop familier).

 

Parmi les autres tâches qui peuvent être menées, on trouve :

  • L’illustrateur / illustratrice, dont le travail consiste à prendre, dessiner ou à télécharger des photos, images, sons, illustrations ou des vidéos (libre de droits ou en indiquant la source) pour illustrer le magazine.
  • Le. la “community manager” qui s’occupe de trouver des liens en rapport avec le contenu créé par les rédacteurs pour renvoyer le lecteur vers d’autres sites. Il est aussi le responsable des réseaux sociaux et doit favoriser la diffusion du magazine au plus grand nombre en faisant attention aux éléments de valorisation annexes de l’article comme : le titre, le chapô, les photos, les courts extraits qui vont apparaître sur les moteurs de recherche

 

La publication du magazine

Une fois votre magazine terminé, vous pouvez décider de le publier en version web ou papier (voir fiche 17 annexe) en fonction de vos envies, de vos ambitions et de votre cible.

 

 

L’APPLICATION MADMAGZ

Vous pouvez, pour créer votre magazine en ligne, recourir à l’application Madmagz. Son aspect collaboratif et son interface permettent le travail en équipe et la simplification de la mise en page et des éléments graphiques du magazine.

 

Madmagz (https://madmagz.com/ ) est une application web qui permet de créer un journal de façon simple et collaborative. Cet outil offre une grande flexibilité permettant de créer tous types de magazines (journal de classe, journal d’information, journal de voyage, journal associatif, etc…). La seule limite est votre imagination !

 

L’application Madmagz permet à ses utilisateurs de créer en groupe, un magazine en ligne qui pourra également, en fin de processus, être transformé en magazine papier.

 

Grâce aux différents outils de la plateforme, vous pourrez :

  • Choisir un modèle de magazine adapté à votre contenu
  • Créer des catégories de pages (couvertures, sommaire, édito, articles…)
  • Rédiger des articles et les vérifier en utilisant les fonctions de collaboration hiérarchiques
  • Ajouter, modifier, éditer et supprimer des pages
  • Choisir des options de mise en page
  • Ajouter des photos, des sons, des vidéos et insérer des liens vers d’autres sites internet
  • Publier votre magazine en ligne ou en version papier, après avoir vérifié l’intégralité du contenu

 

Toutes ces étapes sont expliquées et détaillées dans la fiche 17 annexe

 

 

ACTIVITÉS PRATIQUES

  • Vous pouvez vous appuyer sur cette fiche pédagogique pour mener une activité de création de journal avec les jeunes.
  • Voir également la fiche 17 annexe pour l’application Madmagz

CHAPITRE 16 – CRÉER UN PODCAST

LE PARCOURS DE PRODUCTION D’UN PODCAST NATIF

Podcast et émission de radio

 

Un podcast se différencie d’une émission de radio en cela qu’il est conçu uniquement pour être diffusé en ligne (sur internet) et non à la radio.

 

Attention : il ne faut pas confondre les replays radio, souvent appelés “podcasts” qui vous permettent de réécouter des émissions de radio déjà diffusées et le podcast natif, qui n’a pas vocation à passer sur les ondes.

 

Les spécificités du podcast natif

 

Contrairement à l’émission de radio, le podcast natif n’a pas de limite de temps et peut traiter d’une très grande diversité de sujets ( des thématiques grand public comme des sujets de niches ). Les producteurs ont donc une plus grande liberté éditoriale et peuvent choisir leur cible en adaptant les contenus. Un podcast peut contenir un nombre illimité d’épisodes, et être divisé en saisons (thématiques ou chronologiques).

 

S’il veut fidéliser des auditeurs, le producteur prendra en compte l’importance de la régularité de diffusion, de l’identité visuelle et sonore en mettant l’accent sur la qualité sonore. Par ailleurs, puisqu’il a vocation à circuler en ligne, il est crucial de le diffuser sur un maximum de plateformes et de le promouvoir sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux.

 

Le choix du thème

  • La conférence de rédaction est la première étape pour déterminer le thème de votre podcast avec l’équipe au complet
  • Vous pouvez choisir un thème :
  • Très simple, par exemple : “La vie à la médiathèque de votre ville”
  • Un thème large mais pas forcément facile à traiter, par exemple : « Qu’est-ce qu’être jeune aujourd’hui ? »
  • Ou encore un thème plus pointu, par exemple: « La coupe du monde de football », «Le sexisme », etc.
  • Les participant.e.s doivent également décider du nom de l’émission.

 

Il faut également s’accorder sur :

  • La durée de l’émission (20 minutes par exemple)
  • La répartition des rôles de chacun (présentateur, journaliste, expert…)
  • Déterminer le contenu de chaque partie de l’émission (reportage, débat, interview)
  • Déterminer le chronomètre, ou “conducteur” de l’épisode minute par minute

 

Les formes d’animation d’un podcast : Pour animer un podcast, on peut recourir à l’interview, au débat, au reportage, ou à ces trois formats à la fois.

  • Les techniques de l’interview:
  • Sur la base de la thématique choisie, le.a participant.e. doit trouver la personne à contacter.
  • La personne qui mène l’interview reste maître de l’échange. Elle doit suivre le cheminement des questions préparées à l’avance. Elles suivent un cheminement logique.
  • Cela demande un grand travail de recherches en amont. Les questions doivent être précises.
  • La personne qui interviewe sait rebondir sur les réponses apportées, et se détacher de ses questions, quand il le faut.
  • Préparer un débat:
  • L’objectif est de discuter autour d’un thème précis où la diversité des points de vue est nécessaire. Soit parce que le thème est complexe, soit parce qu’il fait débat.

 

Le présentateur a un rôle particulier :

  • Il va mener cette table ronde en posant des questions précises pour répondre au sujet, et attribue la parole. Il devra s’assurer que le temps de parole de chacun.e est respecté.

 

Certains participant.e.s joueront eux-mêmes les expert.e.s :

  • Chacun.e doit avoir un rôle précis. (un.e sociologue, un parent d’élève…).
  • Les expert.e.s travaillent chacun.e sur leurs arguments.
  • Il.elles affinent ensemble le sujet, échangent leurs idées et aident le.a présentateur.rice à préparer ses questions.
  • A la fin de cette étape les participant.e.s devront avoir le déroulé de leur débat préparé et doivent être prêt.e.s à enregistrer !
  • Le reportage : Le reporter va chercher l’information là où elle se trouve : sur le terrain. Le reporter est donc un journaliste qui va couvrir les évènements d’actualité pour les re-transmettre aux auditeurs.

 

Pour préparer sa sortie, il doit :

  • Se documenter sur le sujet
  • Préparer son équipement
  • Choisir ses interlocuteurs
  • Ficher les informations qu’il souhaite récolter.

Sur le terrain, il doit :

  • Chercher les bons interlocuteurs
  • Savoir se présenter
  • Poser les bonnes questions, observer, noter.
  • Enregistrer une interview, prendre de l’ambiance, ramener des éléments sonores

 

L’enregistrement hors émission

Interview ou prise de son d’ambiance en extérieur :

  • Le reporter doit se munir d’un téléphone portable de type smartphone (ou d’un micro si possible)
  • Utiliser la fonction “enregistrement” (bouton “rec”, “stop” et “sauvegarder”) pour enregistrer ses questions puis, les réponses de son interlocuteur, en s’assurant que l’environnement n’est pas trop bruyant
  • S’il s’agit d’enregistrer des sons d’ambiances (par exemple: les bruits d’une foule qui manifeste), il n’aura qu’à tendre son portable ou micro vers la foule en question.

 

Le Montage en amont

  • Une fois les différentes pistes enregistrées, il peut passer à la phase de montage qui consiste à extraire les sons de son téléphone (en se les envoyant par mail ou via une clé USB)

Attention: veiller à ce que les sons soient également envoyés au formateur avant de les effacer du téléphone ou micro, par sécurité

  • Il faut ensuite les charger dans un ordinateur équipé d’un logiciel de montage Audacity ( www.audacity.sourceforge.net) , Netia ou un autre logiciel de montage sonore
  • Pour apprendre à installer une session de montage sur ordinateur et monter les sons, des tutoriels sont disponibles (https://manual.audacityteam.org/index.html )
  • A vous de former les jeunes de votre groupe aux quelques manipulations (assez simples en réalité !) qui leur permettront de charger et monter des sons en vue de créer un reportage sonore

 

Enregistrement de l’émission

Les participant.e.s s’installent tour à tour autour d’une petite table.

Au centre de cette table, un smartphone muni d’un micro enregistre.

Pour éviter les bruits de chaises, d’allées et venues, et garder le rythme de l’émission, il conviendra d’enregistrer en plusieurs parties selon le déroulé de l’émission.

Par exemple:

  • Accueil de l’animateur
  • Edito
  • Présentation des sujets
  • Interviews
  • Remerciements, fin de l’émission

Attention: Si vous souhaitez diffuser un reportage, il faudra l’ajouter au montage final.

 

Montage des enregistrements et diffusion du podcast

  • Le formateur se charge de mettre bout à bout les enregistrements pour en faire un épisode et d’ajouter des “virgules sonores” (extrait de musique de moins de 5 secondes) pour fluidifier l’ensemble des parties et lier les pauses.
  • Il faut ensuite le diffuser sur une plateforme gratuite (soundcloud par exemple https://soundcloud.com/discover) en écrivant le résumé du podcast (son thème, son format, ses producteurs, son originalité).
  • Vous pouvez enfin organiser une séance d’écoute en groupe.

NB : Il est possible de simplifier l’exercice en ayant recours qu’à un des formats (interview, débat, reportage)

 

 

L’ÉMISSION FAKE NEWS FACTORY

L’émission Fake News Factory a été créée pour interpeller les élèves sur les risques liés à la circulation de fake news et de théories du complot dans les médias et notamment en ligne.

 

Cette émission a été imaginée pour permettre aux jeunes de participer à un jeu de rôle dans lequel certains joueront les complotistes et d’autres, les journalistes, et donc d’intérioriser certaines notions théoriques centrales sur ces sujets problématiques.

 

L’émission se déroule en plusieurs étapes :

 

Répartir les rôles de chacun.e :

  • Les journalistes et les complotistes (en nombre équivalent)
  • Le.la présentateur.trice
  • L’expert
  • L’ingénieur du son, qui surveille l’enregistrement et passe le micro
  • Le.la monteur.se

 

Les complotistes

  • En reprenant les mécanismes et la structure d’une théorie du complot (évoquées dans les fiches pédagogiques de la séance 3 “Information et Désinformation”), les complotistes sont chargés de rédiger leur propre théorie du complot sur le thème choisi (ou d’en reprendre une existante)
  • Une fois la théorie mise au point, les complotistes la dévoilent aux journalistes

 

Les journalistes

  • Les journalistes devront alors effectuer des recherches rigoureuses en respectant les grandes règles de la démarche journalistique (détaillées dans les fiches pédagogiques de la séance 3) : vérification, confrontation, recoupage de l’information.
  • Par la suite les journalistes répondront, déconstruiront la théorie du complot, argument par argument.

 

L’expert

  • Déterminer un jeune qui jouera l’expert, spécialiste des théories du complot et fake news, qui donne des outils pour repérer les fausses informations.

 

Enregistrement

  • Vous pouvez enregistrer le son avec un micro sur une carte son ou avec un portable puis monter le tout sur un logiciel (Audacity ou Netia).
  • L’épisode doit suivre un déroulement préalablement défini et toutes les interventions doivent être rédigées en amont.

 

Déroulé de l’épisode

PARTIE 1

  • L’épisode commence par une introduction du présentateur: nom de la radio, de la structure, de l’émission, lancement de l’émission.
  • L’animateur présente ensuite le premier invité (complotiste) et lui demande d’expliquer sa théorie, ses preuves
  • L’animateur présente ensuite le premier journaliste, ses contre-arguments, ses preuves
  • L’animateur remercie les intervenants et passe à la seconde partie

PARTIE 2

L’animateur donne la parole à un expert, spécialiste des théories du complot et fake news qui donne des outils pour repérer les fausses informations à savoir :

  • Vérifier la nature du site où l’on a trouvé l’information
  • Vérifer l’identité de l’auteur de l’information : Est-il journaliste, spécialiste du sujet qu’il aborde ? quel est son objectif ?
  • Regarder la date de publication de l’info (une info est rapidement périmée)
  • Les sources : Une information doit toujours être validées par 3 sources différentes avant d’être difusées
  • Rappeler qu’il faut toujours chercher, être curieux et douter
  • Rappeler que l’esprit critique est l’arme la plus efficace que nous avons tous contre les fausses informations et les théories du complot.

L’animateur remercie l’expert, les invités, l’équipe et clôt l’émission.

 

 

ACTIVITÉS PRATIQUES

Cette fiche pédagogique peut être utilisée comme base pour organiser une activité de création de radio ou de podcast natif avec les jeunes ; ou encore pour simuler une émission de radio avec des complotistes et des journalistes.