ACTIVITÉ N°1 – Découvrir un média citoyen

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Dans cet exercice, les stagiaires abordent le sujet des médias citoyens. Ils sont amenés à comprendre par eux-mêmes – mais toujours sous la supervision des encadrants – les différences et les similitudes entre un média traditionnel et un média citoyen. Pour cela ils devront comparer par groupes plusieurs types de médias.

 

Chaque groupe devra lire et analyser un média que les encadrants leur fourniront (un quotidien ou un lien internet vers une édition du JT, un site internet, un blog, etc.). Si le premier groupe se verra attribué un média traditionnel (ex. un quotidien), le deuxième groupe analysera un média citoyen (ex. un blog).

 

Les stagiaires ont le droit de faire des recherches rapides sur internet via les ordinateurs (mais aussi via leur smartphone).

 

Le but de l’exercice est de faire en sorte que les deux groupes collaborent en essayant de coproduire eux-mêmes une définition de média citoyen.

 

Ensuite les encadrants pourront rentrer plus dans le sujet des médias citoyens et de leur impact sur le monde de l’information.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

  1. Préparation de la salle : Répartir les participants par groupe sur les ordinateurs
  2. Les stagiaires devront analyser le support médiatique proposé (un journal papier; une émission du JT, un site d’information, un blog, etc.)
  3. Les stagiaires répondent à quelques questions

 

Ex. : « décrivez le média : est-ce que les articles sont signés ? Par qui ? Quelles sont les informations qu’on y trouve ? Comment sont-elles traitées ? Quelles sont les infos traitées en priorité ? Est-ce qu’on y trouve des publicités ? Lesquelles ? Comment les infos sont abordées (analysez les titres, les textes, les images, etc.)?

 

  1. Restitution collective des éléments repérés et création d’une définition commune à partir des propositions des stagiaires. Les réponses aux questions, amènent l’encadrant à parler du “média citoyen”

 

NB – Définition : Il s’agit de médias, c’est-à-dire de supports (radio, TV, internet, etc.) à travers lequel on véhicule des informations à un large public. Parallèlement, on emploie l’adjectif « citoyen », puisque les auteurs de ces articles et de ces enquêtes ne sont pas des journalistes professionnels mais des citoyens lambda qui ont comme but d’animer des débats sur des questions spécifiques ou de problèmes concernant la société toute entière.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant envoie un lien ZOOM (ou d’une autre plateforme) aux jeunes
  2. Une fois réunis les jeunes, il les dispose en “groupes virtuels” et leur assigne des médias à décrypter (en leur envoyant un lien internet).
  3. Les jeunes peuvent en discuter grâce au système des “salles séparées” possible, par exemple, sur la plateforme de visioconférence ZOOM.
  4. L’encadrant envoie le lien du questionnaire (qu’il peut créer en ligne, par exemple sur le site https://www.dragnsurvey.com/en). Les jeunes répondent, par groupes, au questionnaire.
  5. La restitution sera organisée via la plateforme de conférence à distance. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/), et ensuite animer le débat.

ACTIVITÉ N°2 – Analyse d’une vidéo conspirationniste

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

L’objectif de cet exercice est de repérer collectivement les « outils » utilisés par les complotistes (dévoilement d’un « mystère », rhétorique, analyse des détails), ainsi que de relever les mécanismes audiovisuels des vidéos conspirationnistes (musique effrayante, voix de robot, montage orienté, analyse de symboles, etc.).

 

Il est préférable d’avoir repéré à l’avance une vidéo sur laquelle on peut trouver des éléments et des arguments conspirationnistes bien identifiables afin de rendre l’exercice plus abordable.

 

Voici quelques-uns des éléments à identifier sur la vidéo :

1 – Une ambiance inquiétante : on repère souvent la présence d’une voix robotique ou mystérieuse accompagnée d’une musique qui fait peur (ambiance film d’horreur par exemple).

 

2 – Des effets spéciaux : de même que l’ambiance sonore, les effets visuels comme les dessins, les montages photo ou les « morphing » (transformer un visage) peuvent à eux seuls résumer la théorie et la rendre simple et mémorisable.

 

3 – Une bonne structure et un bon montage vidéo : la construction respecte souvent une certaine logique, comme par exemple commencer par l’élément historique pour donner une dimension scientifique. De plus, le montage (l’enchaînement des images) présente lui aussi un intérêt important.

 

4 – Des citations extraites d’articles ou de déclarations : il s’agit de décontextualiser les phrases d’un article, d’un reportage ou les propos d’un individu (politique, scientifique etc.) afin de servir les intérêts de la démonstration.

 

5 – Des éléments véridiques qui peuvent surprendre : ici, il ne s’agit pas de décontextualiser un fait ou un discours mais de se servir d’un fait ou d’une image réelle comme, par exemple, des images ou des vidéos de chats adoptant un comportement étrange.

 

6 – Des éléments incertains ou totalement faux : parmi les pseudo-preuves de la théorie présentée, certains éléments inventés, très incertains ou non-prouvés peuvent se glisser dans la démonstration et renforcer ainsi l’effet du « mille-feuille argumentatif».

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Avant l’exercice, repérer une vidéo complotiste sur un sujet d’actualité ou sur une question spécifique (attentats, nouvel ordre mondial, épidémies etc.)

 

2. Préparation de la salle : Disposer les participants face au tableau ou à l’écran et diffuser la vidéo à l’aide d’un vidéoprojecteur. Il faudra leur donner comme consigne de noter les éléments utilisés dans la vidéo pour convaincre les spectateurs et identifier le message principal de la vidéo (repérer les outils, la forme de la vidéo, et le sens, le fond)

 

3. Prise de note : Les participants sont alors invités à prendre des notes au fur et à mesure de la vidéo pour rendre compte à la fin de leurs remarques et impressions.

 

4. Restitution collective : Demander aux participants quels éléments ils ont repéré et leur donner les éléments qu’ils n’ont peut-être pas vu. C’est aussi le moment où la discussion pourrait être élargie à ce que les participants voient habituellement sur internet : Est-ce qu’ils ont déjà vu une vidéo de ce genre ? Sur quels sujets ? Est-ce qu’ils ont été convaincus par cette vidéo ? Est-ce que la vidéo visait une communauté particulière, qui était l’ennemi représenté ? (Politiques ? Banques ? etc.)

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Cet exercice peut être aussi réalisé à distance. Les encadrants envoient par email la vidéo ou le lien de la vidéo conspirationniste avant la séance.
  2. Les encadrants envoient le lien de la visioconférence ZOOM (ou d’une autre plateforme).
  3. Les jeunes peuvent travailler à distance via Google Drive, Framapad, etc. pour noter les éléments les plus importants.
  4. La restitution sera organisée via la plateforme de conférence à distance. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/) et noter les observations des jeunes. Il peut ensuite animer le débat.

ACTIVITÉ N°1 – Le téléphone sans fil

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Le « téléphone sans fil » est une activité dans laquelle les participants sont amenés à jouer et à témoigner ensemble des déformations qu’un discours ou un événement peut subir à force de partage et de diffusion, sur les réseaux sociaux comme dans la vie de tous les jours. Cet exercice permet d’aborder la question de la déformation des propos circulant sur internet et d’expliquer ces déformations et les conséquences qu’elles peuvent impliquer, notamment si ces propos visent directement des personnes ou une communauté.

 

Dans un premier temps, une personne invente une histoire, la chuchote à l’oreille de son voisin, qui en fait de même, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les participants aient entendu et formulé leur version de l’histoire.

 

Lors d’un débat à la fin de l’exercice, les encadrants pourront donc aborder cette problématique d’interprétation et de biais subjectifs dans la diffusion d’information.

 

Variation de l’exercice :

  • Il est possible de donner une photographie, une image ou une courte vidéo au premier participant, afin qu’il raconte à son voisin ce qu’il voit, sans que ce dernier ne voit lui même l’image, et passe ensuite l’information oralement au prochain participant, et ainsi de suite. A la fin de l’exercice on révélera au groupe l’image de départ et on observera les modifications qu’elle a subit.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de l’activité : Les encadrants doivent d’abord préparer une ou plusieurs histoires pour le téléphone sans fil, ou trouver des images qui illustrent une action ou un événement pour qu’il y ait un maximum d’éléments à prendre en compte. La complexité de l’histoire ou de l’image fera donc varier la difficulté de l’exercice.

 

2. Mise en place du jeu : Les encadrants donnent les consignes et communiquent leur version de l’histoire à la première personne ou lui montrent l’image choisie

 

3. Déroulé : Dans un premier temps les stagiaires sont assis et forment un grand cercle. Une première personne chuchote son histoire (ou décrit une image) à l’oreille de la personne assise à sa droite. Cette dernière chuchote sa version à l’oreille de la personne assise à côté d’elle jusqu’à ce que tout le monde ait entendu l’histoire. La dernière personne répète ce qu’elle a entendu à voix haute. Le groupe compare donc cette version avec celle qui avait été racontée par la première personne qui a lancé l’histoire en relevant les différences.

 

4. Restitution en commun/débat collectif à travers les réponses aux questions (écrite au tableau) : comment l’histoire a-t-elle changé lorsqu’elle a été racontée à plusieurs reprises ? Qu’est-ce qui influence la manière dont on entend et interprète une information ? Quel impact ont nos expériences et nos intérêts sur nos points de vue ? Est-ce qu’à certains moments, les personnes entendent plusieurs interprétations différentes d’une même histoire et commencent à se demander quelle version est la plus exacte ? Si tout le monde voit et entend chaque chose un tout petit peu différemment, comment savoir si l’histoire est exacte? Quels sentiments vous inspirent les modifications apportées à l’histoire? Comparez ce que ressent la personne qui a lancé l’histoire à ce que ressent le reste du groupe. Que se passe-t-il s’il s’agit d’une histoire personnelle et que le sens de l’histoire a été modifié? Seriez-vous prêts à partager le récit de cette activité sur Internet?

ACTIVITÉ N°3 – Les “héros nationaux” dans les représentations

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs :

  • Prendre conscience de la diversité des perspectives concernant des événements historiques partagés, ainsi que les différentes représentations des grandes figures politiques qui y sont associées
  • Porter un regard plus critique à l’égard de son histoire nationale

 

Cet exercice pourra être suivi d’un débat et d’un échange sur les mythes nationaux et les personnalités qui les constituent.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de la salle : répartir les stagiaires en groupes (selon le nombre des participants)

 

2. Une fois répartis en groupes, les participants devront choisir par groupe les personnalités ou hommes politiques historiques nationaux qu’ils considèrent comme “héröiques” ou importants, et expliquer pourquoi ils les apprécient et ils en sont fiers. Cette première partie peut durer entre 10 et 20 minutes et les participants peuvent choisir un nombre illimité de personnalités.

 

3. Si besoin, et si la salle est équipée, les participants peuvent se servir d’ordinateurs ou smartphones afin de collecter des informations ou de replacer les personnalités choisies dans le bon contexte historique.

 

4. Une fois les “héros” choisis, les groupes présentent aux autres leur liste et l’encadrant marque les noms au tableau, en surlignant les noms qui ressortent le plus souvent

 

5. La suite de l’exercice est constitué d’une phase de questions à adresser aux participants dont voici quelques exemples :

 

• Quelqu’un a-t-il été surpris par les héros cités ? Pourquoi ?

• Quelqu’un d’entre vous connaît-il tous les héros cités ?

• Pour quelles raisons les héros nationaux sont-ils le plus souvent connus ? Quelles valeurs humaines représentent-ils ?

• Qu’est-ce qui nous conduit à apprécier certains héros plutôt que d’autres ? Où avons-nous appris à les respecter et pourquoi ? Pensez-vous que s’ils vivaient encore aujourd’hui, leurs actions et leurs valeurs en feraient des héros ?

• Pensez-vous que les héros cités sont universels ? Pensez-vous que tout le monde les considérait comme des héros ?

 

Ces questions devraient permettre d’ouvrir le débat avec les participants.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant doit créer un lien sur la plateforme de visioconférence ZOOM et l’envoyer aux jeunes (l’encadrant peut aussi utiliser une autre plateforme de sa connaissance)
  2. Une fois réunis dans une même “salle virtuelle”, les jeunes sont disposés en groupes par l’encadrant (selon le nombre de participants).
  3. Les groupes doivent choisir par groupe les personnalités ou hommes politiques historiques nationaux qu’ils considèrent comme “héröiques” ou importants, et expliquer pourquoi ils les apprécient et ils en sont fiers. Cette première partie peut durer entre 10 et 20 minutes et les participants peuvent choisir un nombre illimité de personnalités.
  4. Une fois les “héros” choisis, les groupes présentent aux autres leur liste et l’encadrant marque les noms au tableau virtuel (ex. https://awwapp.com/# ), en surlignant les noms qui ressortent le plus souvent.
  5. Les groupes sortent de la visioconférence principale et accèdent aux “salles privées” sur ZOOM
  6. La suite de l’exercice est constitué d’une phase de questions à adresser aux participants dont voici quelques exemples :

• Quelqu’un a-t-il été surpris par les héros cités ? Pourquoi ?

• Quelqu’un d’entre vous connaît-il tous les héros cités ?

• Pour quelles raisons les héros nationaux sont-ils le plus souvent connus ? Quelles valeurs humaines représentent-ils ?

• Qu’est-ce qui nous conduit à apprécier certains héros plutôt que d’autres ? Où avons-nous appris à les respecter et pourquoi ? Pensez-vous que s’ils vivaient encore aujourd’hui, leurs actions et leurs valeurs en feraient des héros ?

• Pensez-vous que les héros cités sont universels ? Pensez-vous que tout le monde les considérait comme des héros ?

Ces questions peuvent être envoyées via un lien Framapad aux deux groupes réunis dans les “salles privées” sur ZOOM.

  1. A partir de ce moment, les participants doivent mener des recherches sur internet afin de collecter des informations ou de replacer les personnalités choisies dans le bon contexte historique.
  2. Une fois que les groupes ont terminé leurs recherches et répondu aux questions, ils accèdent à la “salle principale” pour commencer la phase de restitution. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/ ) et le montrer en direct à tous les participants via le système du partage d’écran.

ACTIVITÉ N°2 – CHAQUE PHOTO RACONTE UNE HISTOIRE

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectif : Montrer aux stagiaires que nos perceptions sont déformées et influencées par nos expériences antérieures, nos attentes, notre culture, etc., et que les images que nous avons des autres influencent notre interprétation de leurs comportements.

 

L’exercice se déroule en plusieurs étapes. D’abord l’encadrant fournit des photos découpées à moitié aux stagiaires. Dans un second temps, les stagiaires seront donc amenés à « compléter » les photos à travers les informations qu’ils peuvent déduire de l’image en question. Cette reconstruction sera donc influencée par les représentations et par le regard qu’ils portent sur l’autre.

 

Après avoir montré la photo en entier aux jeunes,, ces derniers et l’encadrant repèrent les éléments récurrents dans leurs histoires. Après avoir noté ces éléments au tableau, l’encadrant peut lancer un débat autour des stéréotypes et des idées reçues, ainsi que sur le rôle des mythes sur la manière dont on interagit avec les autres.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Les encadrants donnent une photo découpée en deux à chaque stagiaire.

 

2. Les stagiaires doivent « compléter » l’histoire représentée par la première moitié de la photo découpée. Ils ont à disposition 5 minutes pour en écrire l’histoire.

 

3. Les stagiaires doivent partager avec les autres ce qu’ils ont écrit. Si le groupe est grand, les encadrants peuvent créer de petits groupes de 6-8 personnes.

 

4. L’encadrant montre la deuxième moitié de la photo et demande aux stagiaires de reconsidérer leurs impressions.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant prépare l’exercice en amont et choisit la photo. La photo découpée doit permettre, une fois reconstituée, de révéler une réalité plus complexe que celle que la photo incomplète pouvait montrer.
  2. L’encadrant envoie la photo aux jeunes par mail. Il envoie aussi les consignes de l’exercice et le lien ZOOM (ou d’une autre plateforme) pour la visioconférence
  3. Réunis en visioconférence, les jeunes sont répartis en groupes par l’encadrant.
  4. Chaque groupe travaille sur une plateforme d’écriture comme Google Drive, Framapad, etc. Les jeunes doivent « compléter » l’histoire représentée par la première moitié de la photo découpée. Ils ont à disposition 5 minutes pour en écrire l’histoire
  5. Restitution: L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/) pour noter les éléments qui ressortent des différentes histoires. Il peut ensuite animer le débat.

 

ANNEXE : EXEMPLE DE PHOTO DÉCOUPÉE

 

Les stagiaires doivent « compléter » la photo à travers les informations qu’ils peuvent déduire de l’image.

 

Ici la photo en entier:

Il s’agit de Gisèle Marie Rocha, brésilienne de confession musulmane qui joue la guitare dans un groupe de métal

ACTIVITÉ N°1 – L’HISTOIRE COLLABORATIVE

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cet exercice a pour objectif de déconstruire les représentations de “l’autre” et les stéréotypes. Les stagiaires seront amenés à explorer les images qu’ils ont des personnes d’autres cultures et d’autres groupes sociaux.

 

Pour ce faire, les stagiaires sont amenés à travailler en groupe et à coopérer à la création d’une histoire de deux personnages fictifs, porteurs d’une identité (ex. Valmir, un jeune Kosovar et Dragan, un jeune serbe).

 

Remarque : Puisque cet exercice traite des stéréotypes et des représentations, il peut être utile de rappeler au début de l’activité que les participants doivent faire preuve de respect les uns envers les autres et aussi envers les personnes fictives de l’histoire construite. A ce titre si un élément de l’histoire semble trop polémique ou irrespectueux, il faudra alors intervenir pour modifier cet élément.

 

Il est aussi possible de limiter l’activité à un seul personnage.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de la salle : Les participants se disposent en un grand cercle dans la salle.

 

2. Assignation des rôles : Un ou plusieurs stagiaires devront jouer le rôle des observateurs. Ils devront se tenir à l’extérieur du cercle et noter l’histoire qui va être inventée.

 

3. Les autres membres du groupe vont devoir inventer une histoire en coopération. Pour ce faire, ils vont utiliser une balle qui passera de main en main. Le participant qui obtient la balle devra rajouter un élément à l’histoire.

 

4. Commencez l’histoire par une formule du type : « C’est l’histoire de Valmir, un jeune kosovar…» et envoyer la balle à un membre du groupe. Ce dernier devra continuer l’histoire en ajoutant des éléments inventés concernant le personnage en question. Cet ajout peut aller de plusieurs mots à une ou deux phrases maximum par personne. Il devra ensuite passer la balle à une autre personne.

 

5. Le groupe devra continuer cet exercice de manière à ce qu’une histoire naisse de cette coopération.

 

6. Après 10 ou 12 tours, en fonction du nombre d’élément ajoutés par les participants, demandez à ce que l’on vous redonne la balle, puis dites : « Valmir connaît Dragan, un jeune serbe, qui a aussi une histoire…». La balle passera donc à un membre du cercle. Il devra continuer l’histoire de Dragan, comme dans la première partie de l’exercice, en ajoutant une ou deux phrases par personne, et faire passer la balle ensuite.

 

7. L’activité pourra s’arrêter une fois que les deux histoires seront suffisamment longues et que tout le monde aura contribué à la création des deux histoires.

 

8. Restitution collective et débat : A la fin de l’exercice l’encadrant demande au groupe d’expliquer ce que les histoires de Valmir et Dragan racontent à propos de leurs vies respectives. L’encadrant amène les jeunes à réfléchir sur les stéréotypes et les préjugés qui ressortent des histoires inventées par les stagiaires. Les points principaux seront notés sur le tableau. L’encadrant peut donc animer le débat autour des représentations de l’autre et des stéréotypes.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. L’encadrant crée un lien ZOOM et l’envoie aux jeunes;
  2. Sur une plateforme d’écriture comme Google Drive, Framapad, etc. les jeunes peuvent écrire leur histoire collaborative. Ils pourront ainsi travailler sur un fichier commun. Le premier commencera l’histoire par une formule du type : « C’est l’histoire de Valmir, un jeune kosovar…». Le groupe devra continuer cet exercice de manière à ce qu’une histoire naisse de cette coopération.
  3. Après 10 ou 12 tours, en fonction du nombre d’élément ajoutés par les participants, l’encadrant intervient et ajoute une nouvelle phrase: « Valmir connaît Dragan, un jeune serbe, qui a aussi une histoire…». L’histoire collaborative recommencera donc à d’un membre du groupe. Il devra continuer l’histoire de Dragan, comme dans la première partie de l’exercice, en ajoutant une ou deux phrases par personne.
  4. L’activité pourra s’arrêter une fois que les deux histoires seront suffisamment longues et que tout le monde aura contribué à la création des deux histoires.
  5. Restitution collective et débat : A la fin de l’exercice l’encadrant demande au groupe d’expliquer ce que les histoires de Valmir et Dragan racontent à propos de leurs vies respectives. L’encadrant amène les jeunes à réfléchir sur les stéréotypes et les préjugés qui ressortent des histoires inventées par les stagiaires. Les points principaux seront notés sur un tableau. L’encadrant peut donc animer le débat autour des représentations de l’autre et des stéréotypes. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/), et noter les observations des participants.

ACTIVITÉ N°2 – Créer une histoire à partir d’une image

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Objectifs:

  • Comprendre les avantages et les limites de l’image comme source de l’information
  • Mobiliser ses propres représentations de la réalité pour arriver à les remettre en cause et à les déconstruire

 

Cette activité propose de travailler autour de l’image et de ses interprétations possibles. Il sera demandé aux participants de développer une histoire à partir d’une photographie ou d’une courte vidéo.

 

La même image sera montrée à plusieurs groupes (en format papier ou sur un vidéoprojecteur). Chaque groupe, sans concertation avec les autres, devra alors proposer une légende et/ou raconter l’histoire de cette photo.

 

Variation possible de l’exercice :

 

– Lors de l’explication de la consigne il est possible de donner des directives quant aux histoires à inventer. Par exemple, un groupe devra donner une interprétation plutôt positive, amusante, à l’image, ou un autre devra au contraire présenter la photographie comme relevant d’un événement négatif, ou triste.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Choix des images : les encadrants devront préparer l’exercice à l’avance en faisant un travail de recherche de photos ou de vidéos qui peuvent être sujet à interprétation ou bien qui ont été manipulées ou truquées dans l’actualité récemment. Il est aussi possible de choisir des photos emblématiques et potentiellement méconnues des jeunes participants (par exemple, la photo d’un homme se tenant devant les tanks de l’armée chinoise lors des manifestations de la place Tian’anmen, en 1989, en République populaire de Chine).

 

2. Préparation de la salle : Constituer des groupes de participants et les répartir le plus loin possible les uns des autres, afin qu’ils ne puissent pas s’influencer.

 

3. Visualisation de la photo : l’activité peut se dérouler de deux manières, soit en projetant l’image sur un écran afin que chaque groupe puisse la voir et ensuite inventer l’histoire sur papier ou sur ordinateur. Ou alors il est possible de donner l’image individuellement à chaque groupe, sur papier ou sur ordinateur.

 

4. Invention de l’histoire : Les participants pourront laisser libre court à leur interprétation de l’image et inventer/rédiger une histoire plus ou moins courte selon leur inspiration ou selon l’émotion recherchée (soit sous forme d’article journalistique, soit sous forme d’histoire racontée).

 

5. Restitution collective : à ce moment de l’exercice, chaque groupe devra à tour de rôle présenter son histoire au reste des participants, ce qui permettra d’observer et de réagir sur les différents résultats obtenus.

 

6. Vérification de la source : une fois que chaque groupe aura terminé, il faudra alors révéler la véritable histoire derrière la photographie en rappelant le vrai contexte dans lequel cette dernière à été prise (ce qui peut aussi amener à une phase de fact-cheking (voir “FICHE 8 – lutter contre les fake news” et “FICHE 7 – aborder l’information avec un sens critique”)

 

7. L’exercice pourra alors se terminer par un débat collectif autour de l’utilisation de l’image comme preuve et de ses possibles manipulations et interprétations.

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront préparer l’exercice en amont. Ils doivent rechercher des photos les envoyer via mail aux jeunes;
  2. L’encadrant crée un lien ZOOM (ou lien via une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes;
  3. Réunis en visioconférence avec l’encadrant, les jeunes pourront visualiser de nouveau la photo.
  4. L’encadrant crée des groupes de jeunes. Chaque groupe se réunira grâce au système des “chambres séparées” prévu par la plupart des plateformes de conférence à distance (ex. ZOOM). Les participants pourront laisser libre court à leur interprétation de l’image et inventer/rédiger une histoire plus ou moins courte selon leur inspiration ou selon l’émotion recherchée (soit sous forme d’article journalistique, soit sous forme d’histoire racontée). Ils travaillent sur un fichier commun sur les plateformes Google Drive, Framapad ou autre.
  5. Une fois terminé le travail de rédaction, les jeunes accèdent tous à la “salle principale”. Ici, chaque groupe devra à tour de rôle présenter son histoire au reste des participants, ce qui permettra d’observer et de réagir sur les différents résultats obtenus.
  6. Une fois que chaque groupe aura terminé, il faudra alors révéler la véritable histoire derrière la photographie en rappelant le vrai contexte dans lequel cette dernière à été prise.
  7. L’exercice pourra alors se terminer par un débat collectif autour de l’utilisation de l’image comme preuve et de ses possibles manipulations et interprétations.

ACTIVITÉ N°1 – Analyse d’images et/ou de photomontages

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cette activité va permettre aux participants de se mettre dans la peau de “Fact-Checker” afin de vérifier la véracité d’une information, et plus particulièrement d’une image (ou vidéo). Cet exercice aura pour but de montrer la manière dont les images peuvent être manipulées, décontextualisées ou mal-interprétées sur internet et notamment sur les réseaux sociaux. Les participants vont être amenés à décrypter un photomontage, ou une manipulation d’image (décontextualisation par exemple) ayant pour but de désinformer les internautes.

 

Variation possible de l’exercice :

 

  • Il est possible d’effectuer cet exercice par groupe ou individuellement
  • Pour rendre l’exercice plus dynamique, il peut être intéressant de donner un certain nombre d’images à “fact-checker” aux différents groupes/participants et pourquoi pas présenter l’activité comme une compétition pour élire les meilleurs “fact-checker”

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Choix des images : les encadrants devront préparer l’exercice à l’avance en faisant un travail de recherche de photos ou de vidéos qui ont pu être manipulées ou truquées dans l’actualité récemment.

 

2. Préparation de la salle : Pour la réalisation de cet exercice, il faudra mettre des ordinateurs et une connexion internet à disposition des participants.

 

3. Visualisation de la photo : Les encadrants devront placer les participants par groupe sur des ordinateurs. L’activité peut se dérouler de deux manières, soit en donnant directement les images à vérifier sur une clef usb, ou sur l’ordinateur, en expliquant qu’ils doivent en trouver l’origine ; soit en partageant la fausse information complète c’est à dire l’article ou la publication trouvée sur les réseaux sociaux par exemple.

 

4. Vérification de la source : Le travail de vérification de la source de l’image/photo pourra se faire via l’outil Google Images en plaçant une image dans la barre de recherche de Google Images. Les sites https://tineye.com/ ou Google Images (https://www.google.com/imghp?hl=FR) permettent d’effectuer des recherches inversées à partir d’une photo. Ces moteurs de recherche parcourent le web à la recherche d’images au contenu semblable, permettant bien souvent de retrouver leurs origines.

 

5. Débat collectif : une restitution collective permettra de réagir sur les résultats obtenus. Ce sera aussi le moment pour rappeler que cette démarche de vérification des images est rapide, simple et utile pour éviter de se faire manipuler.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront préparer l’exercice en amont: recherche de photos ou de vidéos qui ont pu être manipulées ou truquées dans l’actualité récemment et les envoyer via mail aux jeunes;
  2. L’encadrant crée un lien ZOOM (ou sur une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes;
  3. Réunis en visioconférence avec l’encadrant, les jeunes pourront visualiser de nouveau le photomontage ou la vidéo truquée.
  4. L’encadrant crée des groupes de jeunes. Chaque groupe se réunira grâce au système des “chambres séparées” prévu par la plupart des plateformes de conférence à distance (ex. ZOOM). Ce groupes mèneront des recherches sur internet
  5. Une fois trouvée la source de la photo, les groupes accèdent de nouveau à la conférence principale et donnent leur réponse avec leur explication de leur démarche de recherche et des objectifs des auteurs de la manipulation de la photo.

ACTIVITÉ N°2 – ANALYSE D’UN JOURNAL TÉLÉVISÉ

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

Cet exercice consiste à regarder et analyser un Journal Télévisé.

 

Objectifs :

  • Décrypter la façon dont les JT transmettent les informations
  • Comprendre les enjeux qui sont derrière la création d’une émission journalistique
  • Connaître les mécanismes de création et de diffusion de l’information (métiers du journalisme, déontologie, modèle économique, etc.)

 

Variantes à l’exercice : Il peut être aussi intéressant de montrer deux JT différents aux participants et les amener à faire une comparaison entre les deux. Les jeunes peuvent également visualiser un reportage d’un JT et un autre fait par une chaîne d’info-divertissement (ex. BuzzFeed) sur un même sujet d’actualité. Ils seront ainsi amenés à comparer les deux formes de diffusion de l’information.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation de la salle : Installation du matériel nécessaire au visionnage

2. Visualisation du JT

3. Division par groupes de stagiaires et distribution des fiches : Pour réaliser cet exercice, les encadrants doivent former deux (ou trois) groupes de stagiaires. Ces derniers vont répondre, de leur côté, aux questions.

Des fiches “activité” seront préparées en amont par les encadrants. Dans ces fiches, différentes questions seront posées aux stagiaires concernant les différents aspects du JT visualisé → VOIR LA RUBRIQUE “ANNEXE” pour un exemple de FICHE

4. Réponse aux questions par les stagiaires par groupe : Chaque groupe travaille à une réponse commune.Seulement un porte parole élu au sein du groupe pourra donner la réponse lors de la restitution collective.

5. Restitution collective : cette partie devra mettre en évidence les éléments les plus importants repérés par les stagiaires.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront fournir aux jeunes les liens internet pour visualiser les JT ou les vidéos et les fiches (–> voir rubrique “annexe”)
  2. Les jeunes peuvent visualiser le JT à distance
  3. Les jeunes sont organisés par groupes et doivent répondre aux questions. Pour ce faire, les jeunes peuvent travailler à distance via Google Drive, Framapad, etc. Ils pourront ainsi travailler sur un fichier commun.
  4. La restitution sera organisée via la plateforme de conférence à distance (ex. ZOOM). L’encadrant devra créer un lien d’accès et l’envoyer aux jeunes.
  5. Pendant la restitution seulement le porte parole des groupes pourra fournir la réponse. Le porte parole peut être choisi en amont de l’exercice par l’encadrant ou au sein du même groupe par les jeunes.
  6. L’encadrant pourra utiliser un site de “post it online” pour recréer un effet tableau (ex. https://note.ly/ ), et ensuite animer le débat.

 

ANNEXE : FICHE ACTIVITÉ

GÉNÉRIQUE : La musique du générique: quelle impression donne-t-elle ? Est-elle toujours la même ? Quelle est son rôle ? Que représentent les images ou symboles utilisés ? Quelles émotions sont recherchées ? Quelles sont les couleurs dominantes ?

 

PRÉSENTATEUR et DÉCOR : Connaissez-vous le présentateur ? Comment est-il habillé ? Comment se tient-il ? Par quelle formule introduit-il le JT ? Quel est le ton employé par le présentateur ? Comment est-il filmé ? Plan serré ou plan large ? Que regarde-t-il ?

 

CONTENUS : Quels sont les sujets annoncés ? Dans quel ordre (et pourquoi, à votre avis) ? Comment ces sujets sont présentés (durée, ton, etc.) ? Que montrent les images et quelles sont leurs fonctions ? Quelles informations essentielles apportent les présentateurs ?

ACTIVITÉ N°1 – CINÉ-DÉBAT

PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ

L’exercice de ciné-débat permet d’encourager les jeunes à prendre la parole et s’exprimer sur des sujets sociétaux (l’émigration de la jeunesse balkanique, les tensions ethniques, les discrimination subies par la communauté LGBT+, la corruption répandue, etc.) grâce au visionnage d’un reportage ou d’une vidéo. Le débat qui suivra le visionnage donnera la chance aux participants de formuler leurs points de vues et permettra aussi aux jeunes de se confronter, dans le respect et l’écoute, à des idées différentes des leurs et ainsi alimenter des points de vues différents.

 

D’autre part, cette activité permettra d’aborder les questions des représentations à l’écran et de l’utilisation possible des images pour traiter une problématique si il s’agit d’un film par exemple, ainsi que d’analyser les outils médiatiques audiovisuels comme les documentaires et les reportages.

 

Plus largement, cet exercice va éveiller l’esprit critique des jeunes par l’apport d’éléments de connaissances développés dans le reportage ou le film, par la compréhension des mécanismes de diffusion d’information via l’image puis enfin grâce aux échanges et discussions.

 

De plus, cette activité présente l’intérêt d’utiliser l’outil audiovisuel généralement apprécié par les jeunes et mobilisant plus facilement leur attention.

 

 

DÉROULÉ DE L’ACTIVITÉ

1. Préparation du ciné-débat : Les encadrants identifient un reportage, un film ou un documentaire sur des questions qu’ils veulent aborder avec les participants.

 

2. Préparation des fiches à faire remplir par les jeunes : Les encadrants doivent fournir des fiches activité aux stagiaires. Grâce à ces fiches, les stagiaires s’approprient des éléments nécessaires concernant le film (notamment, des infos sur le réalisateur et des éléments de contexte pour comprendre les motivations qui ont poussé l’auteur à réaliser l’oeuvre). Exemple de grille d’analyse (à adapter si besoin) : VOIR RUBRIQUE “ANNEXE”

 

3. Préparation de la salle et du matériel nécessaire (vidéoprojecteur, enceintes, chaises/bureaux).

 

4. Distribution des fiches : les participants pourront remplir la 1ère partie des fiches durant le visionnage

 

5. Visionnage du film/documentaire

 

6. Avant de passer au débat, en guise d’introduction, il est important de repérer avec les participants les mécanismes utilisés pour faire passer les informations (Interview? Caméra cachée ? L’histoire racontée est-elle triste ou pleine d’espoir ? Images positives/négatives ? etc.)

 

7. Animation du débat d’idées à l’aide de la seconde partie des fiches préparées en amont par les encadrants “Questions pour les stagiaires”. Ce débat devra amener les participants à se poser différentes questions sur la problématique choisie.

 

Exemple: L’encadrant peut prendre une citation ou une scène du film qui peut donner lieu à plusieurs interprétations. Il affirme son point de vue et demande aux jeunes d’exprimer le leur et, ensuite, de l’expliquer et le motiver. La prise de position se fait de façon physique, à travers le déplacement dans la salle des jeunes sur le style du débat mouvant (les participants se placent à gauche de la salle, à droite ou au milieu, en fonction du point de vue défendu). Une fois rejoint leur camp, les jeunes sont amenés à exprimer leur point de vue. Ils peuvent changer de position mais ils ne peuvent pas rester au milieu.

 

8. Conclusion et restitution : C’est aussi le moment où il faudra demander aux participants leur sentiment par rapport à l’exercice (ont-ils appréciés le débat, le film ?) et les encourager à utiliser davantage ce genre de média, généralement plus approfondi et fiable que les informations trouvées rapidement sur internet.

 

 

ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ EN LIGNE

  1. Les encadrants devront fournir aux jeunes le fichier vidéo ou un accès à une plateforme de visualisation de films/documentaires, ainsi que les fiches (voir annexe : grille d’analyse pour le débat)
  2. Les jeunes peuvent visualiser le film à distance
  3. Les jeunes répondent aux questions présentes sur les fiches
  4. L’encadrant crée un lien sur la plateforme de visioconférence ZOOM (ou une autre plateforme) et l’envoie aux jeunes
  5. Une fois réunis dans une même “salle virtuelle”, les jeunes sont disposés en groupes par l’encadrant (selon le nombre de participants).
  6. Grâce au partage d’écran, possible dans la plupart de ces plateformes, les jeunes pourront noter leurs réponses et leurs opinions sur des post-it virtuels via le site https://note.ly/ .
  7. L’encadrant pourra partir de ces observations pour animer le débat.

 

 

ANNEXE: GRILLE D’ANALYSE POUR LE CINE-DEBAT

1/ Le réalisateur: son histoire personnelle; quels sont les autres films qu’il a réalisé?

2/ Les personnages du film: qui sont ces personnages? quelles sont leurs actions? qu’est-ce qu’ils affirment?

3/ Le style visuel du film: description des éléments visuels (images, ambiance, etc.); pourquoi le réalisateur a fait ce choix visuel?

4/ Le but du film: est-ce que le réalisateur veut affirmer quelque chose à travers son oeuvre? Pourquoi il choisit d’utiliser un film/documentaire pour faire cela?